Résultat de notre concours

Con­nais­sez vous notre Commune ?

Tel était le thème de notre questionnaire.

Vous avez été nom­breux à par­ticiper et nous vous en remer­cions : de beaux échanges et de belles rencontres.

Le tirage au sort a été réal­isé par Marc, le fils de Flo­rence Ethenoz, après véri­fi­ca­tion des répons­es, bien sûr.

Pour rap­pel:

  • 1er prix : une entrée famille avec glace au ciné­ma d’Echallens
  • 2ème prix : un bon cadeau de 30.- frs
  • 3ème prix : un bon cadeau de 20.- frs

Tous ces bons sont à utilis­er chez les com­merçants d Echallens.

Les heureuses gag­nantes sont :

  • 1er prix : Suzanne Dessibourg
  • 2ème prix : Myr­i­am Vuillermet
  • 3ème prix : Chris­tine Fasnacht

Félic­i­ta­tions à elles!

Pour recevoir votre cadeau, mer­ci de nous trans­met­tre votre adresse postale à info@echallens-autrement.ch

Ronges mulets, conseil communal, Talent, libellules et patinoire

Le samedi 7 octobre, Patrick Morier-Genoud, Président du Conseil communal challensois et membre d’Echallens Autrement a fait un discours lors de la partie officielle de la Fête du Bourg, dans la grande salle du Château.

Mes­dames et messieurs, vous toutes et tous qui êtes venus aujourd’hui fêter notre bourg,

La pop­u­la­tion chal­len­soise est d’une grande diver­sité. S’il fut un temps où la plu­part des Rondze Mulets – oui, c’est un des sobri­quets des habi­tants d’Echallens, qui, sem­ble-t-il, mangeaient à une époque du mulet… S’il fut un temps, dis­ais-je, où les Chal­len­sois étaient pour la plu­part paysans, avec bien sûr un notaire par-ci, un phar­ma­cien par-là, un régent, un pas­teur et mon­sieur le curé, aujourd’hui, ça a bien changé.

On trou­ve presque de tout à Echal­lens. Il y a tou­jours des phar­ma­ciens, bien sûr, des notaires, mais à la place de régent on dit enseignant. Il y a des infor­mati­ciens, des boulangers, des garag­istes, des ban­quiers, des ingénieurs, des menuisiers, etc. – toutes ces pro­fes­sions, cela va sans dire, se décli­nant égale­ment au féminin. Il y a aus­si quelques cas­tors dans le Tal­ent, mais il s’agit là de représen­tants d’une autre espèce, laque­lle ne ronge pas les mulets mais plutôt les arbres qui lon­gent la rivière.

Vous l’aurez com­pris, à Echal­lens la pop­u­la­tion est var­iée. Il y a des jeunes, des vieux, des vieux qui se sen­tent encore jeunes, des ado­les­cents fatigués, d’autres qui jouent au foot, des étu­di­ants, des appren­tis, des malades, des gens qui pètent la san­té, des amoureux, des retraités, des ama­teurs de bonne chères, des ama­tri­ces de bière, des auto­mo­bilistes enragés, des écol­o­gistes con­va­in­cus, des libéraux, des lib­er­taires, des libel­lules, mais là encore il s’agit d’une autre espèce ani­male, très élé­gante je dois dire et moins bruyante et impac­tante pour l’environnement que la nôtre…

Vous, je ne sais pas, mais moi, cette diver­sité-là me ravi, même, et surtout, lorsque tout ce petit monde n’est pas du même avis, dis­cute et se dis­pute avant de se réc­on­cili­er autour d’un verre de blanc ou de jus de pomme.

Oui, les Chal­len­sois sont divers et var­iés − c’est chic − aujourd’hui plus que jamais avec l’arrivée de nom­breux nou­veaux habi­tants. Il faut dire que venir habiter à Echal­lens est ten­tant: nous avons un LEB et, surtout, un sacré Tal­ent… Je par­le de la riv­ière, bien sûr, mais pas que…

Par­mi tous ces Chal­len­sois, j’en con­nais per­son­nelle­ment une soix­an­taine qui se réu­nis­sent régulière­ment, la plu­part du temps à l’intérieur de salles feu­trées. Ils se livrent alors, ces Chal­len­sois-là, à de curieux con­cil­i­ab­ules.

Non, je ne par­le pas d’une secte, mais du Con­seil com­mu­nal de notre bourg, un con­seil que j’ai l’honneur et le plaisir de présider pen­dant douze mois.

Oui, mes chers amies et mes chers amis, il y a, à Echal­lens, des per­son­nes qui œuvrent dis­crète­ment à la bonne marche de notre com­mune, au bien être de notre com­mu­nauté. Les con­seil­lères et les con­seillers com­mu­naux ne sont pas les seuls à le faire, bien sûr. Il y a aus­si les employés qui font fonc­tion­ner ce grand bazar qu’est une com­mune, et il y la munic­i­pal­ité, qui tout à la fois s’assure que les cartes du château tien­nent ensem­ble tout en en ajoutant de nou­velles pour aller tou­jours plus haut.

J’espère que vous avez toutes et tous appré­cié cette habille métaphore du château de cartes…

Les munic­i­paux, on les voit dans les jour­naux et les employés com­mu­naux, on les ren­con­tre aux guichets ou dans la rue, dans l’exercice de leur fonction.

Les mem­bres du con­seil com­mu­nal, eux, sont plus dis­crets. Vous en avez cer­taine­ment toutes et tous déjà croisé un ou une, chez le bouch­er, dans la salle d’attente d’un ostéopathe, au café ou dans le LEB. Mais comme rien ne le ou la dif­féren­cie d’un autre citoyen ou d’une autre citoyenne, vous n’y avez pas prêté atten­tion. Pour­tant, son activ­ité poli­tique mod­èle en par­tie votre environnement.

Je vais pren­dre deux exem­ples récents. Ce jeu­di, lors de la séance du Con­seil com­mu­nal, nous avons d’une part voté un crédit pour l’achat d’une pati­noire syn­thé­tique et d’autre part accep­té de main­tenir le taux d’imposition à 72,5% pour les trois ans qui vien­nent. Vous pour­rez ain­si faire du patin à Echal­lens cet hiv­er tout en ne payant pas plus d’impôt.

Si je vous racon­te ça, ce n’est pas juste pour van­ter les mérites du con­seil com­mu­nal. Pour que notre com­mune fonc­tionne, dans ses aspects les plus triv­i­aux comme les plus philosophiques, il faut que des hommes et des femmes offrent de leur temps libre à la com­mu­nauté. Des hommes et des femmes qui représen­tent la diver­sité de la pop­u­la­tion chal­len­soise, toutes ses sensibilités.

Qua­tre mou­ve­ments com­posent aujourd’hui le con­seil com­mu­nal d’Echallens: l’Entente, les SVI (social­istes, verts et indépen­dants), Echal­lens Autrement et Ecolo­gie et Citoyen­neté. Si vous aus­si vous souhaitez vous impli­quer dans la poli­tique chal­len­soise, n’hésitez pas, rejoignez un de ces mouvements.

Vous ver­rez, on s’y engueule un peu par­fois, mais tou­jours en restant cour­tois. On y abor­de toutes les ques­tions pra­tiques qui con­cer­nent les Chal­len­sois et les Chal­len­sois­es, on étudie par­fois des dossiers touf­fus, mais on se retrou­ve égale­ment pour des apéros sym­pas durant lesquels, je vous le promets, on ne ronge jamais de mulet.

Mer­ci pour votre attention…

21 août à Echallens

La fin des vacances sco­laires a son­né pour nos jeunes chal­len­sois qui ont, pour la plu­part repris le chemin de l’école ce matin. On prof­ite d’ailleurs pour leur souhaiter le meilleur à l’occasion de ce retour sur les bancs de l’école, voire leurs pre­miers pas dans cette insti­tu­tion pour les plus jeunes.

Pour celles et ceux qui cir­cu­lent par Court-Champ, il ne vous aura point échap­pé qu’un rassem­ble­ment inhab­ituel d’un grand nom­bre de car­a­vanes s’est établi depuis peu au-dessus du park­ing de l’établissement Emile Gar­daz. A ce pro­pos, Il nous sem­blait impor­tant de vous fournir un point de sit­u­a­tion à ce jour selon la commune:

Mer­cre­di 16 août vers 21h30 un groupe de gens du voy­age, une trentaine de car­a­vanes, est arrivé à Echal­lens en prove­nance de Penthalaz.

Ils se sont instal­lés illé­gale­ment sur un ter­rain à Court-Champ, pro­priété en par­tie de la Com­mune et en par­tie d’un privé. Une délé­ga­tion de la Munic­i­pal­ité s’est immé­di­ate­ment ren­due sur place pour s’entretenir avec la gen­darmerie qui était présente.

Jeu­di matin 17 août, la Com­mune, sur déci­sion de sa Munic­i­pal­ité, et de l’ayant-droit de l’autre par­celle ont noti­fié au préfet en charge le refus d’occupation et une demande d’évacuation. L’après-midi du 17 août,  le Préfet a délivré l’ordre d’évacuation à la gen­darmerie can­tonale, qui l’a trans­mis aux gens du voy­age avec un délai d’évacuation à ven­dre­di 18 août 10h00.

Depuis cette date, les modal­ités de l’évacuation sont en mains des autorités Can­tonales, plus pré­cisé­ment du Con­seiller d’Etat vau­dois, Vas­silis Venize­los,  et de la gen­darmerie. Notre com­mune a pris les mesures qui s’imposaient, la balle est dans le camp du can­ton et nous ne man­querons pas de vous tenir au courant des éventuels développements

Discours du 1er août

Voilà le dis­cours que Patrick Mori­er-Genoud, Prési­dent du Con­seil com­mu­nal d’Echal­lens, a pronon­cé devant les per­son­nes venues célébr­er la Fête nationale sur la place de la Gare du chef-lieu du Gros-de-Vaud.

Chères Chal­len­sois­es et chers Chal­len­sois, chers habi­tants du Gros-de-Vaud et d’ailleurs,

Il y a 20 000 ans, cette place sur laque­lle nous sommes réu­nis pour célébr­er la nais­sance de la Suisse, était recou­verte de plusieurs mètres de glace. Les temps changent, le temps aus­si, nous sommes aujourd’hui en plein réchauf­fe­ment cli­ma­tique, même si cela ne se ressent pas par­ti­c­ulière­ment ces jours. Si aucun d’entre nous n’était là il y a 20 000 ans – à moins qu’il n’y ait des immor­tels dans l’assistance, peut-être que cer­tains se rap­pel­lent encore que ce parc, face à la gare, était le ter­rain de foot­ball d’Echallens. Un ter­rain légère­ment en pente si mes sou­venirs sont bons, ce qui rendait une mi-temps plus pénible que l’autre, lorsqu’il fal­lait mon­ter vers le but adverse.

Depuis les années 60–70 du siè­cle dernier, c’est un chemin résol­u­ment ascen­dant que suit Echal­lens en matière de crois­sance. Entre 1960 et 1990, la pop­u­la­tion a plus que dou­blé, pas­sant de 1400 habi­tants à 3500. En 2000, nous étions 4300, aujourd’hui nous venons de pass­er la barre des 6000 habi­tant et nous serons encore plus à la fin de l’année.

Offi­cielle­ment, Echal­lens n’est pas encore une ville, mal­gré ses dif­férents quartiers, mais on voit bien que ce n’est plus un vil­lage peu­plé majori­taire­ment d’agriculteurs ; alors on dit que c’est un bourg. Mais peu importe.

Echal­lens change, c’est un fait. Les nou­veaux habi­tants arrivent avec de nou­veaux états d’esprit, des habi­tudes pris­es ailleurs, des expéri­ences, des attentes spécifiques.

Aujourd’hui, nous for­mons une com­mu­nauté hétérogène. Il y a de vieux Chal­len­sois, dont les familles sont présentes ici depuis des siè­cles, et il y en a qui sont arrivés hier. Il y a des Vau­dois, bien sûr, mais aus­si d’autres Con­fédérés. Il y a des Suiss­es à Echal­lens, mais aus­si des gens venus d’autres pays, voir d’autres con­ti­nents. Mais per­son­ne n’est plus légitime qu’un autre pour dessin­er le vis­age actuel et futur de notre bourg, pour influer sur son développement.

Il y a 732 ans, le 1er août 1291, les com­mu­nautés des val­lées d’Uri, de Schwyz et d’Unterwald – ou de Nid­wald selon les ver­sions – se sont jurés un sou­tien mutuel. Et puis, au fil des siè­cles, d’autres com­mu­nautés les ont rejointes. Le can­ton de Vaud, par exem­ple, en 1803. Or, les Vau­dois ne sont pas moins suiss­es que les Uranais ou les Schwyt­zois, comme les nou­veaux arrivants ne sont pas moins Chal­len­sois que celles et ceux qui sont nés ici.

Com­ment faire pour vivre ensem­ble ? Plus la pop­u­la­tion chal­len­sois­es grandit, plus cette ques­tion se pose. Il n’y a pas qu’une seule réponse pos­si­ble, et c’est tant mieux. Nous vivons en démoc­ra­tie. Cela sig­ni­fie notam­ment que cha­cune et cha­cun peut don­ner son avis lorsqu’on le lui demande, par exem­ple lors des vota­tions, mais qu’il peut égale­ment le don­ner lorsqu’on ne le lui demande pas.

La démoc­ra­tie, à mon sens, cela ne sig­ni­fie pas tant se met­tre d’accord que d’accepter le désac­cord, que d’accepter que d’autres pensent dif­férem­ment que nous, et qu’ils ont ce droit. Cela sig­ni­fie que dire son désac­cord n’est pas une agres­sion mais au con­traire une con­tri­bu­tion impor­tante à la con­struc­tion d’une société, d’une com­mu­nauté. Nous ne sommes pas d’accord mais nous dis­cu­tons et nous œuvrons ensem­ble : voilà un proces­sus démoc­ra­tique. Sinon, si ceux qui sont les plus forts déci­dent pour ceux sur lesquels ils ont autorité, ça s’appelle au mieux une auto­cratie, au pire une dictature.

6000 Chal­len­sois­es et Chal­len­sois, ça ne fait pas 6000 opin­ions dif­férentes mais ça mul­ti­plie les points de vue, les visions, les convictions.

Il y a, par exem­ple, celles et ceux qui veu­lent plus de maisons, plus de béton, plus de goudron, con­va­in­cus que le développe­ment d’Echallens passe par la den­si­fi­ca­tion de l’agglomération. Il y a celles et ceux qui, au con­traire, veu­lent plus d’arbres, plus de sur­faces végé­tales, per­suadés que la crois­sance n’est pas ou plus une solu­tion amenant au bien vivre. Il y a aus­si celles et ceux qui veu­lent les deux : vivre à la cam­pagne tout en étant en ville. Il y a les con­va­in­cus de la mobil­ité douce et les par­ti­sans de la voiture. Il y a des libéraux, des social­istes, des végé­tariens, des carnivores…

Qui peut dire qui a tort ou qui a rai­son ? Ce serait, à mon avis, très pré­ten­tieux. Mais atten­tion, cela n’empêche pas les con­vic­tions, les engage­ments, la pas­sion des idées et des actions. Parce que le pire, c’est de vivre sans croire à rien.

Mais admet­tons que d’autres ne pensent pas comme nous, ne croient pas aux mêmes choses que nous. Batail­lons pour nos idées mais respec­tons celles des autres. Voilà encore une déf­i­ni­tion pos­si­ble de la démocratie.

Echal­lens change, il serait absurde de le nier. Mais quel sera le résul­tat de cette muta­tion ? Ça, ça reste à définir, et tous les Chal­len­sois et toutes les Chal­len­sois­es ont leur mot à dire.

Et il y en a un qui ne s’est jamais privé de le dire, son mot, un Chal­len­sois dont une place et une école por­tent ici le nom, Emile Gar­daz. Celles et ceux qui se sou­vi­en­nent du ter­rain de foot en pente savent de qui je par­le. Pour les autres : Emile est né en 1931 à Echal­lens et mort en 2007 à Lau­sanne ; c’était un écrivain, un paroli­er, un ani­ma­teur de radio dont l’accent était bien de chez nous. En 1977, il a pub­lié un petit livre, Le pays d’Echallens. Il y écrit notam­ment, je cite : «Nos vil­lages ne vivent plus à l’heure de l’angélus de Mil­let. L’orchestre en vogue dyna­mite le planch­er et tru­cide les araignées du Bat­toir. Les nymphes des champs pour­raient en remon­tr­er à celles de la ville quand les robes nou­velles sont éclos­es avec le print­emps. Les vis­ages et les fer­mes font peau neuve. L’immeuble locatif sort de terre, à tort et à tra­vers. D’affreux silos verdâtres exhibent un emblème qui rompt le dessin des maisons et met du rouge aux joues des vierges. Un entre­pôt a brouté les pâquerettes. Une vil­la de nou­veau riche pousse dans le champ d’un ancien pau­vre. Pour­tant, les vil­lages résis­teront à la marée de la pseu­do-civil­i­sa­tion. La mau­vaise herbe nous vengera et l’ortie ne renonce pas à son pais­i­ble ter­ror­isme. Parce que nos vil­lages ont un cœur qui ne cesse de bat­tre, même si la fontaine doit se taire et laiss­er la place au parking.»

Emile Gar­daz avait rai­son, nos vil­lages ont un cœur.

Le cœur d’Echallens, c’est celui de ses habi­tants et de ses habi­tantes. Ces cœurs qui bat­tent ensem­ble, les vôtres, le mien. Nous n’avons pas tous les mêmes orig­ines, la même cul­ture, les mêmes idées ni les mêmes pro­jets, mais nous sommes d’Echallens. C’est une iden­tité. Qu’Echallens reste un bourg ou devi­enne une ville, il y aura tou­jours un cœur qui bat ici. Parta­geons-en les bat­te­ments, regar­dons-nous avec con­sid­éra­tion, dis­ons-nous bon­jour lorsqu’on se croise dans la rue ou ailleurs, comme les Chal­len­sois le font depuis toujours.

Oui, Echal­lens a un cœur, fait des nôtres qui bat­tent l’amble.  

Bonne Fête nationale à toutes et à tous !

Vive Echal­lens, ses habi­tants et ses habi­tantes ! Vive le Gros-de-Vaud, vive la Suisse ! Vive la démocratie !

Patrick Morier-Genoud… Mais qui est-ce?

Lors du dernier con­seil com­mu­nal, et comme le veut la tra­di­tion, Cédric Frey­mond a quit­té son poste de Prési­dent du con­seil après une année d’ac­tiv­ité. Nous le remer­cions chaleureuse­ment pour son tra­vail et sa bonne humeur.
C’est Corinne Far­quhar­son qui fut chargée de la présen­ta­tion du can­di­dat d’Echal­lens Autrement au poste de Président.

“Né sous le signe des Gémeaux un 31 mai, notre can­di­dat est un homme cérébral. Il aime philoso­pher, refaire le monde pren­dre son temps pour lire, observ­er l’herbe pouss­er, le soleil se couch­er, les four­mis tra­vailler… Son esprit a ten­dance à tout analyser, par­fois même mal­gré lui…

J’avoue, je suis en train de vous lire la descrip­tion type de l’homme Gémeaux qui, pour le moins, me sem­ble très à propos !

J’y ai même lu que son envi­ron­nement était une source impor­tante d’inspiration. Là, mon sour­cil s’est levé, tiens donc, l’aurait-il trou­vée au sein du Con­seil lorsqu’il écrit sa chronique heb­do­madaire sur les tra­gi-comiques péripéties de la famille Schinken Pochon, dans Bon Pour la Tête ?  
Pour les non-ini­tiés, il s’agit d’un média indocile, en ligne que je vous recom­mande si vous n’y êtes pas déjà abonnés.

Cette pen­sée m’effleure briève­ment, bal­ayée par un autre trait de car­ac­tère de l’homme Gémeaux :

Intel­li­gent et habile orateur :

Oui, je pense qu’il adhère au pro­fil : il est per­spi­cace et tra­vaille comme coach en com­mu­ni­ca­tion écrite et orale chez JUNGLE COM, agence de jour­nal­isme, entre autres. Deux atouts majeurs pour un futur Prési­dent amené à mod­ér­er dis­cus­sions, amende­ments et pos­tu­lats à foi­son pour le bon­heur du plus grand nombre…

Socia­ble, séduc­teur, imper­ti­nent, par­fois provocateur :

Dans le mille ! Le per­son­nage rem­plit toutes les cas­es et si d’aventure, il se lance dans la réécri­t­ure des procès-ver­baux façon pulp, Mare­va aura du souci à se faire, lui qui aime la trans­for­ma­tion du français, qui n’aime ni les règles, ni ce qui est imposé, esprit par­fois sub­ver­sif, les Con­seils à venir promet­tent d’être pimentés… !

Que je vous ras­sure, il a fait ses preuves en poli­tique auprès de Josef Zisyadis par le passé, ou alors comme jour­nal­iste au Matin, à 24 heures, à L’il­lus­tré, au Nou­veau Quo­ti­di­en ou à L’Heb­do. Il est égale­ment édi­teur, à Lubric-à-Brac Pro­duc­tions ou, plus récem­ment, en tant que co-directeur avec Stéphane Bavon, des Nou­velles Edi­tion Humus; nous avons affaire à un intel­lectuel touche-à-tout qui aime par-dessus tout dis­cuter, débat­tre et pra­ti­quer l’impro. A la bonne heure ! Nous avons l’homme de la sit­u­a­tion qui pour couron­ner le tout est offi­cielle­ment, depuis peu, jeune retraité et donc plein d’entrain pour embrass­er cette nou­velle car­rière de pre­mier citoyen en CDD !

Echal­lens Autrement a le plaisir de vous pro­pos­er la can­di­da­ture de Patrick Mori­er-Genoud au poste de Prési­dent du Con­seil com­mu­nal d’Echallens pour 2023–2024.”

Nous vous rap­pelons que Patrick Mori­er-Genoud fera son tout pre­mier dis­cours en tant que Prési­dent du Con­seil com­mu­nal le mar­di 01 août sur la place de la gare.

Dépenser sans compter ?

Si, lors de la dernière séance du Con­seil com­mu­nal, du 8 févri­er, nous avons voté con­tre la demande de crédit de 1’925’000.00 francs pour «la créa­tion de gradins et divers amé­nage­ments dans la salle omnis­ports du futur gym­nase d’Echal­lens», ce n’est pas parce que nous sommes opposés à l’idée d’of­frir des meilleures infra­struc­tures sportives aux Chal­len­sois et à leurs voisins.

Notre prin­ci­pale oppo­si­tion à ce préavis munic­i­pal tient au fait qu’il nous a sem­blé finan­cière­ment très mal doc­u­men­té.

Ni le préavis munic­i­pal ni le rap­port de com­mis­sion ad hoc n’in­clu­ent une analyse finan­cière, cette dépense étant prévue pour 2026 et n’im­pac­tant ain­si pas le plan d’in­vestisse­ment ou le pla­fond d’en­det­te­ment de cette lég­is­la­ture. Depuis le début de celle-ci, nom­bre de nou­veaux investisse­ments ont été iden­ti­fiés. De plus, le bud­get 2023 mon­tre une mon­tée impor­tante des dépens­es dont il résulte une marge d’aut­o­fi­nance­ment inférieure de 1,4 mil­lion francs à celle pro­jetée dans le préavis 15–2021 lors de la plan­i­fi­ca­tion finan­cière 2021–2026.

Avant de décider si cette dépense était raisonnable, notre col­lègue Vir­ginie Fern a posé cer­taines ques­tions finan­cières à la Com­mis­sion des finances (COFIN) visant à con­firmer si leur étude inclu­ait une analyse actu­al­isée de notre sit­u­a­tion finan­cière pour la fin de lég­is­la­ture. Il s’agis­sait de s’as­sur­er que notre déci­sion ne vienne pas détéri­or­er les finances de la prochaine lég­is­la­ture et le taux d’im­po­si­tion des Chal­len­sois.

La COFIN, via sa Prési­dente, n’a pas pu apporter de réponse pré­cise et a déclaré que nous pou­vions «faire con­fi­ance» à la Munic­i­pal­ité qui n’a jamais dépen­sé de l’ar­gent de manière incon­sid­érée. Un peu court comme analyse finan­cière! Pas suff­isante de la part de la com­mis­sion per­ma­nente chargée de veiller à la bonne ges­tion de l’ar­gent des Chal­len­sois­es et des Challensois.

Au final, il est prévu que le Can­ton paie le 60% des dépens­es néces­saires a la con­struc­tion des gradins. Et que I’ARGdV (Asso­ci­a­tion de la Région du Gros-de-Vaud) mette peut-être égale­ment la main au porte-mon­naie, pour un mon­tant qui n’a pas été déter­miné. Quoiqu’il en soit, la com­mune d’Echal­lens devra pay­er plus de 700’000 francs moins l’éventuelle par­tic­i­pa­tion de I’ARGdV (entre 100’000 et 150’000 francs) pour des gradins qui appar­tien­dront au Can­ton et pour lesquels nos asso­ci­a­tions locales n’au­ront aucun accès ou tar­ifs privilégies.

Nous pour­rions encore débat­tre des heures sur la néces­sité de ces équipements, sur la pri­or­ité à don­ner, ou pas, à ce genre de dépens­es. Mais le prob­lème majeur de cette dépense tient au manque d’analyse finan­cière sur ce qu’elle représente pour le bud­get des Chal­len­sois à long terme.

Avant de dépenser de l’ar­gent, il est con­seil­lé de compter. C’est du moins ce que sont cen­sés faire les citoyens. Les autorités poli­tiques se seraient-elles exonérées de cette preuve de bon sens? En !‘absence de réponse a cette ques­tion, nous avons préféré ne pas valid­er le projet.

 Corinne Far­quhar­son — Présidente

Le passage de tous les dangers

Pas­sage pié­ton Route de Moudon à Echallens.

Le titre peut sem­bler un peu exagéré mais on n’est pas loin de la réal­ité. En effet, il n’est pas rare que des auto­mo­bilistes (et des cyclistes !) oublient de ralen­tir, voire de s’ar­rêter, pour laiss­er pass­er les pié­tons à ce pas­sage situé sur la route de Moudon, plus pré­cisé­ment entre le park­ing du Pont et le chemin du Ten­nis. Ce dernier est util­isé tant par des adultes que par de nom­breux enfants de tous âges, ceci à toutes heures de la journée. 

Surtout rap­pelons-le : “Un pas­sage pié­ton (par­fois appelé pas­sage clouté, mal­gré la dis­pari­tion des clous) est une par­tie de la route, amé­nagée afin de per­me­t­tre aux pié­tons de cir­culer en sécu­rité sur la chaussée, générale­ment pour la tra­vers­er. Il est conçu pour main­tenir les usagers groupés dans un espace vis­i­ble par les auto­mo­bilistes et où ils peu­vent cir­culer ou tra­vers­er en toute sécu­rité vis-à-vis du traf­ic routi­er. ” Déf­i­ni­tion de Wikipédia

On fait beau­coup pour la mobil­ité douce, surtout pour les vélos, on pense aux bornes de recharge pour les voitures élec­triques, on pro­tège cer­tains pas­sages pié­tons avec la présence de patrouilleurs(ses). Route de Cos­son­ay, le pas­sage pié­ton non loin du bâti­ment com­mu­nal dis­pose d’un feu.

Mais les dif­férents secteurs de tra­ver­sée de cette route de Moudon ne sont pas sécu­rités uni­for­mé­ment. En effet, des patrouilleurs(ses) vers les deux pas­sages pié­tons situés vers la Place de la Coronne, mais rien vers le pas­sage situé vers le tennis.

Des choses sim­ples pour­raient être mise en place comme : 

  • des ban­des rugueuses pour rap­pel­er ce dernier aux automobiles, 
  • un feu clig­no­tant que le pié­ton pour­rait action­ner pour sig­naler sa présence 
  • et/ou à cer­taines heures un/une patrouilleur(se).
  • Déplace­ment du pan­neau 50 km/h plus en amont que env. 50m avant le passage !

Surtout que tout ce quarti­er est venu à chang­er : nou­velles con­struc­tions avec beau­coup d’en­fants en bas âge qui avant d’aller au Col­lège des Trois Sap­ins iront à l’Ecole de Court-Champ !

C’est pour cela, que lors du Con­seil Com­mu­nal du 13 octo­bre dernier, j’ai posé deux ques­tions à la Munic­i­pal­ité prof­i­tant de l’or­dre du jour c’est à dire un crédit de réamé­nage­ment de cette route, et du fait que j’ai été inter­pel­lée par deux habi­tants de la Commune. 

  • QUESTION CONCERNANT LE PREAVIS 2022-07

Il est fait référence dans le préavis d’un pro­jet de réamé­nage­ment com­plet de la Rte de Moudon. De quel type de réamé­nage­ment par­lons-nous ? Rond-point, pas­sage pié­ton sécurisé vers le ten­nis ?

La Munic­i­pal­ité par le biais de M. Mon­ney a répon­du qu’il s’agis­sait d’un amé­nage­ment type Rte d’Yver­don mais n’avait pas plus de détails à nous donner. 

  • QUESTIONS – DIVERS

Il m’a été rap­porté et j’ai pu le con­stater que Rte de Moudon, aux heures des écol­iers, il y avait par­fois jusqu’à 4 patrouilleuses aux deux pas­sages pié­ton (vers la place de la Couronne/ Emile Gar­daz) qui ne sont séparés que de quelques mètres. Alors que mal­gré de nom­breuses deman­des, il n’y a tou­jours per­son­ne, ni de feux clig­no­tants au pas­sage pié­ton situé vers le ten­nis !
Avez-vous l’intention de remédi­er à cela avant les éventuels travaux afin de sécuris­er ce pas­sage ?

A ce jour, je n’ai pas reçu de réponse.

AFFAIRE A SUIVRE !

Car­o­line Vuagniaux

Premier rapport de Gestion présenté par Corinne

Le 23 juin et le 1er sep­tem­bre dernier, la Com­mis­sion de Ges­tion (COGEST), sous la prési­dence de Corinne, a présen­té les voeux 2022 suite au rap­port de ges­tion 2021 : 
  • Reprise des voeux de la dernière lég­is­la­ture (pas traités)
  • Appli­ca­tion des recom­man­da­tions de la Cour des Comptes (STI)
  • Usage accru de l’e­space public
  • Con­trôle interne des préavis
  • Dossier virtuel
  • Liste des prestataires/mandataires engagés
  • Equipement pour salles de réunion.

Le doc­u­ment en son entier est disponible via le lien ci-après.

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