Journal de campagne de Corinne Farquharson
Candidate d’Echallens Autrement pour la Municipalité
Samedi 20 mars
Hier matin, à la place de mon habituel cours de pilate suivi de body pump à Art Scène, j’ai délaissé mes amies pour une balade à travers Echallens afin de déposer notre dernier prospectus dans la boîte aux lettres des électeurs. Richard m’accompagne.
Passage obligé par la gare. A la sortie du sous voies en direction du bourg, l’absence du marquage du passage piétons au sol me perturbe. J’ai bien lu l’article de Patrick Morier-Genoud et Corinne Bloch sur le site de l’Association pour la Sauvegarde d’Echallens, mais sur place je prends réellement conscience de ce changement que je déplore.
La place de la gare est le passage obligé d’un grand nombre de jeunes enfants qui se rendent à Court-Champ, ainsi que de toutes les personnes qui utilisent les transports publics. Comment concevoir l’absence d’un marquage au sol dans une zone qui n’est même pas limitée à 30 km/heure? Comment assure-t-on la sécurité des piétons dans cette zone à forte fréquentation motorisée? Je me demande si les parents de jeunes enfants scolarisés dans notre commune ont pris la mesure de la situation; j’ai quelques doutes…
Pas le temps de m’interroger davantage, nous avons plus de 2000 prospectus à distribuer. Heureusement, il s’agit d’un travail d’équipe. Caroline Vuagniaux nous a préparé des zones de distribution précises, et ce matin, Richard et moi nous attaquons au centre du bourg. Malgré un soleil radieux, il fait un froid mordant.
Distribuer un prospectus avec sa photo et ses valeurs fait partie de ces défis que je ne pensais pas être capable de relever en novembre dernier (!). Comme me l’a fait remarquer Virginie Fern: «Nous sommes au deuxième tour, si on connaît tes actions, il est peut-être temps de te dévoiler un peu plus personnellement…»
Message reçu, et j’espère qu’il sera entendu, car contrairement à ce qui a pu être dit par mes détracteurs, ce n’est pas la confrontation qui m’anime mais bien les échanges et le bien-être des Challensois.