Lors du dernier Conseil Communal, Corinne Farquharson a interpellé la Municipalité au sujet du futur gymnase d’Echallens suite à un nouvel article dans l’Echo du Gros-de-Vaud concernant le passage sous voies.
Voici le texte e l’interpellation, cosigné par l’ensemble des membres d’Echallens Autrement.
“En 2020, le Conseil communal de l’époque approuvait la vente de fractions de la parcelle no 272 à l’État de Vaud pour la réalisation du futur Gymnase d’Echallens et la constitution d’un droit distinct et permanent de superficie pour la création d’un parking en faveur des usagers du gymnase. A noter qu’aucune mention n’est faite dans ce préavis concernant des aménagements nécessaires pour une mobilité douce.
En novembre dernier, le canton a présenté l’exposé des motifs et projet de décret (EMPD) pour la construction du nouveau Gymnase d’Echallens sur le site de Court-Champ. On y découvre que le gymnase devrait être opérationnel à la rentrée 2027–2028 et qu’il est prévu d’adapter le passage inférieur de la gare d’Echallens en 2029.
Selon l’EMPD, je cite, le nombre de piétons utilisant ce passage inférieur va considérablement augmenter avec, à l’heure de pointe, une sensible augmentation passant de 400 piétons en 2022 à près de 1’500 vers l’année 2030.
L’augmentation est expliquée en ces termes :
Principalement par la mise en service du gymnase d’Echallens en août 2027 qui va amener environ 840 piétons de plus (à l’heure de pointe du matin) dans le passage inférieur. En effet, selon une étude de flux piétons menée en 2022 par un bureau spécialisé sur mandat de la Commune d’Echallens, parmi les 1’200 personnes qui fréquenteront le futur gymnase (étudiants, enseignants, etc.), il est envisagé qu’à l’heure de pointe du matin, déterminante pour le dimensionnement de l’infrastructure, 800 y accèdent au moyen des transports publics (LEB ou bus régionaux dont les arrêts sont situés sur la place de la Gare au nord des voies) et 50 à pied depuis les quartiers situés au nord des voies ;
en raison de l’augmentation des voyageurs sur les différentes lignes (rail et route). L’augmentation de la fréquentation a été estimée à +20% entre 2022 et 2030, soit environ 80 piétons en plus dans le passage inférieur ;
et finalement avec la construction d’un écoquartier au sud des voies, amenant environ encore 140 usagers de plus dans le passage inférieur.
On y découvre également au point 3.6 : Conséquences sur les communes
La participation de la Commune d’Echallens au nouveau passage inférieur de la gare du LEB à Echallens sera concrétisée dans la convention y relative. Le montant planifié est de l’ordre de CHF 2.8 à 3.5 millions de francs. La Commune d’Echallens envisage éventuellement d’adapter aussi le passage inférieur aux vélos, alors l’élargissement supplémentaire serait intégralement à sa charge et porterait sa participation à un montant de l’ordre de CHF 5 à 6 millions de francs.
Ces informations publiques, récemment dévoilées, n’ont pas manqué de nous interroger, questions auxquelles nous souhaiterions recevoir des réponses :
Pour quelles raisons la mobilité douce et ses coûts, en lien, avec l’implantation du gymnase n’ont pas été évoqué avec la vente du terrain ?
Est-ce que l’élargissement supplémentaire évoqué par le canton et envisagé par notre Municipalité fait partie d’un plan de mobilité globale pour notre commune ? Si oui, serait-il possible de le présenter au Conseil ?
Comment expliquer une adaptation du passage inférieur deux ans après l’ouverture du gymnase ? Problème d’anticipation ?
Lorsque le canton justifie une partie de l’augmentation du nombre d’usagers du passage d’ici à 2030 à la construction d’un écoquartier, de quel quartier s’agit-il ?
Y a‑t-il d’autres coûts d’infrastructure, en lien avec le gymnase, qui n’ont pas encore été évoqué par la Municipalité auprès du Conseil ?
Finalement, quelle mobilité générale pour notre commune en 2030 avec un LEB qui circulera toutes les 10 minutes sur le tronçon de la Villaire forçant un report modal sur la route de Lausanne ?
Merci par avance pour vos réponses”
La Municipalité a pris note et rendra sa réponse ultérieurement. Affaire à suivre.
La conseillère communale Echallens Autrement, Corinne Farquharson, a créé le débat lors de la dernière séance du conseil, le 9 octobre, en présentant un postulat en faveur d’un espace dédié aux chiens à Echallens (voir document ci-après).
Elle a notamment rappelé que les propriétaires de chiens, qui sont astreints à payer un impôt (communal et cantonal) chaque année ne peuvent pas lâcher librement leur compagnon à quatre pattes dans les espaces publics, et durant plusieurs mois dans l’année en forêt et alentours. Un espace dédié aux chiens serait dans l’esprit «Mieux vivre ensemble».
La rédaction de ce postulat a bénéficié de la collaboration active de Caroline Vuagniaux (Echallens Autrement) et de Damien Currat (SVI). Un grand merci aux conseillères et aux conseillers qui l’ont soutenu.
Les vrais amoureux des animaux apprécient le fait de voir leurs chiens courir librement, sans laisse.
Même si certains ne peuvent pas l’admettre, comme un enfant a besoin de courir et de crier, un chien a besoin de s’ébattre et d’aboyer. Tant les vétérinaires que diverses associations le confirment. Certains vous diront qu’un parc à chien est bruyant. Mais l’est-il plus qu’une place de jeux, qu’une cour d’école à l’heure de la récréation, qu’un entrainement ou un match de foot? D’autres vous diront que cela n’est pas écologique et ne va pas dans la sens de la biodiversité. Pourtant, intégrer des coins ombragés et limiter la tonte de l’herbe font partie des pratiques écologiques possibles. De plus, offrir un espace vert supplémentaire à la communauté équivaut à réduire les surfaces bétonnées. L’avantage d’un parc à chien peut également contribuer à la propreté des rues.
Mais bon, arrêtons là l’argumentation afin de garder du suspens pour la commission qui sera chargée d’examiner le postulat de Corinne Farquharson !
Ce projet pourrait bénéficier non seulement aux propriétaires de chiens, mais également à tous les habitants d’Echallens en promouvant le respect mutuel et le partage harmonieux des espaces communs.
Une affaire à suivre…
En tout cas, on en parle déjà… En effet, un article paru dans le journal 24 heures relatait bien l’atmosphère du conseil communal challensois lors de la présentation de la proposition.
En effet depuis la rentrée scolaire d’Août, “la patrouille” est présente à la Route de Moudon. La bonne nouvelle nous avait été annoncée durant le dernier conseil communal (Juin 2024).
En novembre 2022, nous avons fait paraître un article sur le passage piéton situé vers le tennis présentant de nombreux dangers pour les enfants et autres piétons.
Et OUI, après un grand nombre d’interpellations durant les séances du Conseil Communal depuis cette date et plusieurs tentatives de la Municipalité afin de compléter l’équipe de patrouilleuses, Mme Sauty nous a annoncé la bonne nouvelle lors du dernier Conseil de Juin : Dès la rentrée 2024–2025, l’ensemble des passages piétons de la Route de Moudon, dont celui du Tennis, sera sécurisé aux heures des écoliers. Et ce, en plus des futurs travaux de réaménagement de ce carrefour, la sécurité de tous n’en sera que meilleure !
C’est unanimement que les membres d’Echallens Autrement, suivis par quelques autres membres du Conseil communal, se sont opposés au préavis concernant la mise en place de « 20 bornes de recharge »; un préavis finalement accepté par la majorité du Conseil. Voilà le rapport de minorité présenté par Corinne Farquharson et Patrick Miéville, tous deux membres de la commission chargée d’examiner le préavis municipal No. 2024-01 concernant « Demande d’un crédit d’investissement de CHF 390’000.00 destiné à l’aménagement de bornes de recharges publiques sur les sites de Court Champ, des Trois Sapins et de la Place Rochat ».
[…] Contexte général et objectifs :
La pose de bornes électriques sur trois des parkings publics de notre commune constitue un effort visant les objectifs suivants :
Inciter les personnes travaillant sur les sites concernés mais ne disposant pas de borne à domicile à l’achat d’un véhicule électrique.
Favoriser une solution de recharge de substitution pour les professionnels et riverains des sites retenus.
Participer à la transition entre les véhicules thermiques et électriques.
Ce projet ne poursuit pas nécessairement la génération de nouvelles ressources financières pour la commune mais vise plutôt l’équilibre. Il s’agit clairement d’un soutien au développement de l’électromobilité.
Un bref sondage orienté a été réalisé auprès des professionnels présents sur les sites de Court Champ et des Trois Sapins afin de confirmer ou d’infirmer les hypothèses de travail concernant notamment le choix lié au dimensionnement des infrastructures, des intentions d’achat d’un véhicule électrique au cours des trois prochaines années ainsi qu’une première approche concernant la disposition des futurs utilisateurs à payer un certain tarif au kW pour la mise à disposition de ces bornes de recharge publiques.
Environ 280 personnes ont été sondées, 125 réponses ont été obtenues.
Nature de nos interrogations :
Garder sa « vieille » voiture est plus écologique qu’en changer pour une neuve, même électrique, rappelle le conférencier Lucien Willemin. Jeter du vieux en état de marche pour du neuf ne fait qu’ajouter au gaspillage.
Nos gouvernements se concentrent exclusivement sur le changement climatique, nous sommes incités à renouveler fréquemment nos véhicules et appareils, dans le but d’économiser de l’énergie et ainsi réduire les émissions de CO3. Cependant, cette approche s’avère simpliste et présente des risques pour notre bien-être. Elle omet délibérément le fait que la fabrication d’une voiture engendre une pollution chimique qui, contrairement au CO2, ne peut pas être compensées durant son utilisation.
Indépendamment des opinions divergentes, la transition vers le tout électrique est en marche, et il est très probable que nous ne puissions échapper à cette évolution. Dans ce contexte, l’installation de bornes électriques apparaît inévitable, rendant ainsi le préavis actuel particulièrement pertinent.
Nous tenons d’ailleurs à remercier notre Syndic, Serge Bornick, pour ce préavis et les réponses qu’il a apportées à nos questions.
Appartient-il aux collectivités publiques de mettre à disposition de telles infrastructures en nombre ?
Il est utile de se poser la question car mettre à disposition des bornes électriques équivaut à subventionner des propriétaires ou futurs propriétaires de voitures électriques qui ont déjà un pouvoir d’achat important.
Sommes-nous en train d’encourager une mobilité individuelle au détriment de solutions holistiques ?
La mise à disposition de bornes de recharge à des tarifs compétitifs pourrait certes rendre la commune plus attrayante, mais cela pourrait également encourager le maintien d’une mobilité individuelle au détriment d’une mobilité douce ou l’usage des transports publics.
Est-ce que le projet s’adresse aux Challensois ?
Ce projet s’adresse en premier lieu aux professionnels qui habitent en dehors de notre commune. Aucune recherche n’a été menée auprès des habitants locataires de notre commune.
Entrepreneur ou facilitateur ?
Là encore, il est légitime de s’interroger. Une commune bénéficie de revenus réguliers et peut emprunter à des taux extrêmement attractifs contrairement aux entreprises privées. La pose de bornes électriques par la commune est une forme d’entreprenariat qui nécessitera des ressources en temps et personnel. En achetant puis revendant l’électricité, elle peut subventionner comme elle peut s’assurer de futurs revenus au gré des aspirations politiques du moment.
Réflexions :
L’implantation de quelques bornes publiques pour le transit nous paraît justifiable. Cependant, le chiffre de vingt bornes de recharge semble excessif pour du transit tout en étant insuffisant si la transition à l’électrique se généralise et les exigences qui découlent de la nouvelle loi sur l’énergie, actuellement en consultation, se concrétisent.
En tant que collectivité, nous sommes favorables à l’encouragement à la mobilité douce et aux transports publics plutôt qu’à une mobilité individuelle. Ce projet est avant tout pensé pour les professionnels qui viennent travailler à Echallens et on ne peut que regretter l’absence de consultation des locataires challensois.
Nous sommes d’avis que l’autorité communale a pour mission de faciliter plutôt que de se substituer aux entrepreneurs. Il est fort probable que le secteur des bornes de recharge connaisse une expansion. Dans ces conditions, la commune peut soutenir le développement des entreprises de ce domaine en offrant un nombre de places de parking public, mais elle ne devrait pas remplacer les initiatives des entreprises privées et ainsi s’immiscer dans un marché qui sera automatiquement biaisé.
Par ailleurs, étant donné que notre commune vient de renoncer à la vente de cartes journalières CFF en raison d’une charge de travail supplémentaire, on peut, à juste titre, s’interroger sur la pertinence du présent préavis.
Pour toutes ces raisons évoquées ci-dessus, nous ne sommes pas en mesure de soutenir cette proposition. […]
En Mars 2023, Florence Ethenoz, après avoir obtenu le soutien de plusieurs membres du Conseil, présentait à l’ensemble du Conseil Communal et la Municipalité, un postulat en faveur des jeunes d’Echallens et ceux arrivant au cours de ces prochaines années avec l’ouverture du Gymnase et de l’école du bâtiment :
“Postulat pour des services de proximité à l’attention des jeunes de moins de 25 ans
Echallens le 21 mars 2023
Echallens renforce encore son statut de centre régional en accueillant sur son territoire le Centre de formation des métiers de la construction et un gymnase. Il en résultera un nombre important de jeunes dans la commune durant la journée et la nécessité de porter une réflexion quant à leurs besoins, en évaluant les services déjà disponibles à ce jour et ceux qui pourraient être nécessaires demain.
L’ARGdV s’est penchée sur le sujet en 2022 et un sondage a révélé que les jeunes aspirent à un accompagnement plus important dans leur choix de formation ainsi qu’à une assistance dans la gestion de budget, la déclaration d’impôts, les assurances ou encore la santé.
L’adolescence est une période charnière, critique dans la construction de l’adulte en devenir et ceci par bien des aspects. Que ce soit dans leur santé physique et psychique, dans leur milieu familial et/ou social. Les jeunes sont de plus en plus nombreux à se retrouver à 18 ans face à des responsabilités pour lesquelles ils ne sont pas nécessairement encore équipés et en l’absence d’un soutien familial adapté; ils doivent donc pouvoir accéder à d’autres ressources.
Les étudiants et les apprentis en formation dans une grande ville comme Lausanne bénéficient de services, comme le Centre social protestant (Jet service), Profa, Parlons cash, Addiction Vaud. Ces services leur offrent la possibilité d’obtenir de l’aide ou un accompagnement à proximité de leur lieu de formation.
En fournissant un certain nombre de ces services aux jeunes en formation ou vivant à Echallens, nous limiterons leurs déplacements tout en leur apportant une aide qui leur permettra de faciliter, par certains aspects, cette transition de mineur à jeune citoyen responsable.
L’établissement de deux importants centres de formation post-obligatoires à Echallens est l’opportunité de mener cette réflexion, d’anticiper les besoins de cette population tout en intégrant ceux déjà identifiés à ce jour. Nous avons la chance de compter sur la présence de l’ARASPE, de l’Office des poursuites, des impôts, l’OVAM, AVS/AI, d’un centre régional d’orientation scolaire et professionnel à Echallens, pourquoi ne pas étoffer l’offre actuelle par des services complémentaires ?
Ou toutes autres fondations/offres de service en faveur de cette population. 3- D’assurer une présence régulière de ces services en complément de ceux existants. 4- De trouver des lieux d’accueil possibles. 5- D’une mise en oeuvre d’une communication autour de ces services disponibles à Echallens ou ailleurs.”
Le 11 mai 2023, le Conseil communal a décidé de prendre en considération ce postulat.
Le 10 novembre 2023, le délégué municipal en charge de ce dicastère, Mme Corinne Sauty, répondait à ce dernier.
Janvier 2024, une commission Ad-Hoc s’est penchée depuis sur la réponse. Nous ne manquerons pas de publier leurs conclusions.
Pour rappel :Qu’est-ce un postulat ? “Le postulat est une invitation à la Municipalité d’étudier l’opportunité de prendre une mesure ou de faire une proposition dans un domaine particulier et de dresser un rapport à l’attention du Conseil. Le postulat n’a pas d’effet contraignant pour la Municipalité, si ce n’est l’obligation d’analyser une situation et de rédiger un rapport. Le postulat peut porter sur une compétence du Conseil ou de la Municipalité. Le postulat est donc la voie à privilégier par les conseiller·ère·s lorsqu’elles·ils attendent des mesures concrètes de la Municipalité concernant un élément de la gestion communale.“
Le samedi 7 octobre, Patrick Morier-Genoud, Président du Conseil communal challensois et membre d’Echallens Autrement a fait un discours lors de la partie officielle de la Fête du Bourg, dans la grande salle du Château.
Mesdames et messieurs, vous toutes et tous qui êtes venus aujourd’hui fêter notre bourg,
La population challensoise est d’une grande diversité. S’il fut un temps où la plupart des Rondze Mulets – oui, c’est un des sobriquets des habitants d’Echallens, qui, semble-t-il, mangeaient à une époque du mulet… S’il fut un temps, disais-je, où les Challensois étaient pour la plupart paysans, avec bien sûr un notaire par-ci, un pharmacien par-là, un régent, un pasteur et monsieur le curé, aujourd’hui, ça a bien changé.
On trouve presque de tout à Echallens. Il y a toujours des pharmaciens, bien sûr, des notaires, mais à la place de régent on dit enseignant. Il y a des informaticiens, des boulangers, des garagistes, des banquiers, des ingénieurs, des menuisiers, etc. – toutes ces professions, cela va sans dire, se déclinant également au féminin. Il y a aussi quelques castors dans le Talent, mais il s’agit là de représentants d’une autre espèce, laquelle ne ronge pas les mulets mais plutôt les arbres qui longent la rivière.
Vous l’aurez compris, à Echallens la population est variée. Il y a des jeunes, des vieux, des vieux qui se sentent encore jeunes, des adolescents fatigués, d’autres qui jouent au foot, des étudiants, des apprentis, des malades, des gens qui pètent la santé, des amoureux, des retraités, des amateurs de bonne chères, des amatrices de bière, des automobilistes enragés, des écologistes convaincus, des libéraux, des libertaires, des libellules, mais là encore il s’agit d’une autre espèce animale, très élégante je dois dire et moins bruyante et impactante pour l’environnement que la nôtre…
Vous, je ne sais pas, mais moi, cette diversité-là me ravi, même, et surtout, lorsque tout ce petit monde n’est pas du même avis, discute et se dispute avant de se réconcilier autour d’un verre de blanc ou de jus de pomme.
Oui, les Challensois sont divers et variés − c’est chic − aujourd’hui plus que jamais avec l’arrivée de nombreux nouveaux habitants. Il faut dire que venir habiter à Echallens est tentant: nous avons un LEB et, surtout, un sacré Talent… Je parle de la rivière, bien sûr, mais pas que…
Parmi tous ces Challensois, j’en connais personnellement une soixantaine qui se réunissent régulièrement, la plupart du temps à l’intérieur de salles feutrées. Ils se livrent alors, ces Challensois-là, à de curieux conciliabules.
Non, je ne parle pas d’une secte, mais du Conseil communal de notre bourg, un conseil que j’ai l’honneur et le plaisir de présider pendant douze mois.
Oui, mes chers amies et mes chers amis, il y a, à Echallens, des personnes qui œuvrent discrètement à la bonne marche de notre commune, au bien être de notre communauté. Les conseillères et les conseillers communaux ne sont pas les seuls à le faire, bien sûr. Il y a aussi les employés qui font fonctionner ce grand bazar qu’est une commune, et il y la municipalité, qui tout à la fois s’assure que les cartes du château tiennent ensemble tout en en ajoutant de nouvelles pour aller toujours plus haut.
J’espère que vous avez toutes et tous apprécié cette habille métaphore du château de cartes…
Les municipaux, on les voit dans les journaux et les employés communaux, on les rencontre aux guichets ou dans la rue, dans l’exercice de leur fonction.
Les membres du conseil communal, eux, sont plus discrets. Vous en avez certainement toutes et tous déjà croisé un ou une, chez le boucher, dans la salle d’attente d’un ostéopathe, au café ou dans le LEB. Mais comme rien ne le ou la différencie d’un autre citoyen ou d’une autre citoyenne, vous n’y avez pas prêté attention. Pourtant, son activité politique modèle en partie votre environnement.
Je vais prendre deux exemples récents. Ce jeudi, lors de la séance du Conseil communal, nous avons d’une part voté un crédit pour l’achat d’une patinoire synthétique et d’autre part accepté de maintenir le taux d’imposition à 72,5% pour les trois ans qui viennent. Vous pourrez ainsi faire du patin à Echallens cet hiver tout en ne payant pas plus d’impôt.
Si je vous raconte ça, ce n’est pas juste pour vanter les mérites du conseil communal. Pour que notre commune fonctionne, dans ses aspects les plus triviaux comme les plus philosophiques, il faut que des hommes et des femmes offrent de leur temps libre à la communauté. Des hommes et des femmes qui représentent la diversité de la population challensoise, toutes ses sensibilités.
Quatre mouvements composent aujourd’hui le conseil communal d’Echallens: l’Entente, les SVI (socialistes, verts et indépendants), Echallens Autrement et Ecologie et Citoyenneté. Si vous aussi vous souhaitez vous impliquer dans la politique challensoise, n’hésitez pas, rejoignez un de ces mouvements.
Vous verrez, on s’y engueule un peu parfois, mais toujours en restant courtois. On y aborde toutes les questions pratiques qui concernent les Challensois et les Challensoises, on étudie parfois des dossiers touffus, mais on se retrouve également pour des apéros sympas durant lesquels, je vous le promets, on ne ronge jamais de mulet.
La fin des vacances scolaires a sonné pour nos jeunes challensois qui ont, pour la plupart repris le chemin de l’école ce matin. On profite d’ailleurs pour leur souhaiter le meilleur à l’occasion de ce retour sur les bancs de l’école, voire leurs premiers pas dans cette institution pour les plus jeunes.
Pour celles et ceux qui circulent par Court-Champ, il ne vous aura point échappé qu’un rassemblement inhabituel d’un grand nombre de caravanes s’est établi depuis peu au-dessus du parking de l’établissement Emile Gardaz. A ce propos, Il nous semblait important de vous fournir un point de situation à ce jour selon la commune:
Mercredi 16 août vers 21h30 un groupe de gens du voyage, une trentaine de caravanes, est arrivé à Echallens en provenance de Penthalaz.
Ils se sont installés illégalement sur un terrain à Court-Champ, propriété en partie de la Commune et en partie d’un privé. Une délégation de la Municipalité s’est immédiatement rendue sur place pour s’entretenir avec la gendarmerie qui était présente.
Jeudi matin 17 août, la Commune, sur décision de sa Municipalité, et de l’ayant-droit de l’autre parcelle ont notifié au préfet en charge le refus d’occupation et une demande d’évacuation. L’après-midi du 17 août, le Préfet a délivré l’ordre d’évacuation à la gendarmerie cantonale, qui l’a transmis aux gens du voyage avec un délai d’évacuation à vendredi 18 août 10h00.
Depuis cette date, les modalités de l’évacuation sont en mains des autorités Cantonales, plus précisément du Conseiller d’Etat vaudois, Vassilis Venizelos, et de la gendarmerie. Notre commune a pris les mesures qui s’imposaient, la balle est dans le camp du canton et nous ne manquerons pas de vous tenir au courant des éventuels développements