Coup de mou

Journal de campagne de Patrick Morier-Genoud

Can­di­dat d’Echallens Autrement pour le Con­seil com­mu­nal et la Municipalité

Je rêve de print­emps et d’une longue balade en forêt.

Mar­di 9 février

Lorsque nous avons décidé de tenir des Jour­naux de cam­pagne, c’é­tait dans le but de partager avec les Chal­len­sois­es et les Chal­len­sois notre quo­ti­di­en de can­di­date ou de can­di­dat d’Echal­lens Autrement. De faire preuve, là aus­si, de cette trans­parence que nous souhaitons pour la poli­tique chal­len­soise, que nous pro­posons aux électeurs, que nous nous enga­geons à respecter tant au Con­seil com­mu­nal qu’à la Munic­i­pal­ité s’ils nous font l’hon­neur de nous accorder leur confiance. 

Eh bien, il faut que je vous l’avoue: j’ai un coup de mou. Une cam­pagne élec­torale, c’est rude pour une nou­velle for­ma­tion sans moyens financiers. Surtout qu’a­vant ça il y a eu le référen­dum qui nous a déjà pris pas mal d’énergie. 

Mais ras­surez-vous, je ne vais pas me plain­dre, per­son­ne ne m’oblige à faire ça.

Aujour­d’hui comme tous les jours, same­di et dimanche com­pris, j’ai échangé une cinquan­taine de mes­sages (mail, SMS, télé­phone) avec les mem­bres d’Echal­lens Autrement, con­sacré plusieurs heures de ma journée à la cam­pagne élec­torale, hors mon habituelle activ­ité professionnelle. 

Ensem­ble, nous analysons la sit­u­a­tion d’Echal­lens, élaborons des propo­si­tions. Nous réfléchissons à de nou­velles manières de com­mu­ni­quer avec les élec­tri­ces et les électeurs. Nous organ­isons des actions, cuisons des cakes, posons des affich­es, prenons des con­tacts, écrivons des bil­lets, faisons des pho­tos, des petits films vidéo, du graphisme, allons à la ren­con­tre de la population… 

Et voilà que tout en écrivant ce Jour­nal de cam­pagne, je sens mon énergie revenir. Parce que je peux partager avec vous qui me lisez tant mes ent­hou­si­asmes que mes doutes. Parce que j’ai la chance de faire cette cam­pagne avec des per­son­nes for­mi­da­bles. Parce que je crois qu’Echal­lens peut-être autrement et que se bat­tre pour ses idées et ses con­vic­tions donne beau­coup de force.

Mais quand même, vive­ment le print­emps; je rêve d’une longue balade en forêt, sans rien d’autre à faire que de prof­iter de l’in­stant présent! 

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