Journal de campagne de Patrick Morier-Genoud
Candidat d’Echallens Autrement pour le Conseil communal et la Municipalité

Lundi 1er mars
Le réveil sonne à cinq heures. Je reste encore quinze minutes au lit, énumérant dans ma tête le programme qui m’attend. Mais le chat insiste, il a faim. A 5h45, il est nourrit, je suis douché, la journée de travail peut commencer.
Je me lance dans l’écriture du journal de campagne de dimanche. Une fois que le texte est fini, il faut chercher une image pour l’illustrer puis mettre tout ça en ligne. Quand le site d’Echallens Autrement est à jour, je poste l’article sur Facebook. J’en profite pour jeter un œil sur les statistiques et pour lire les derniers commentaires.
De 7h à 10h, je vaque à d’autres tâches, purement professionnelles. Après une conversation téléphonique avec Corinne Farquharson, je prépare les vidéos que nous avons faites pour nous présenter dans le cadre de notre candidature à la Municipalité. Je ne maîtrise pas bien le programme de montage, je perds beaucoup de temps juste pour insérer du texte au début et à la fin de la vidéo. La forme n’est pas parfaite, mais ce qui compte, c’est le fond.
J’ai pris du retard sur mon programme, je réchauffe rapidement les restes du repas d’hier soir et je prépare ma séance de 13h30 avec un client. Durant l’après-midi, je jette de temps en temps un œil sur Facebook, pour voir si l’audience de nos vidéos est bonne et s’il y a des commentaires. Vers 17h, je vais faire quelques courses, histoire de prendre l’air.
Un dernier téléphone, un texte envoyé, la journée se termine. Je fais à manger, et pendant que le risotto cuit, je lis un peu, pur moment de détente.
A 20h30, séance Zoom avec mes amis d’Echallens Autrement. Nous abordons cette dernière ligne droite avant le 7 mars avec un enthousiasme qui ne s’est jamais démenti durant toute la campagne. Nous croyons en ce que nous faisons, nous voulons que les choses changent à Echallens, nous nous investissons. Et ça ne date pas d’hier. Association pour la Sauvegarde d’Echallens pour les uns ou référendum contre le gymnase à Court-Champ pour les autres (les deux pour certaines), nous avons pour la plupart déjà mené de nombreuses actions, étudié dans le détail des dossiers complexes, consacré beaucoup de temps à défendre nos convictions qu’Echallens peut être autrement.
En m’endormant, je pense à celles et ceux qui systématiquement nous reprochent: «c’est facile de critiquer». Et je souris.