L’aube à Echallens

Journal de campagne de Patrick Morier-Genoud

Can­di­dat d’Echal­lens Autrement pour le Con­seil com­mu­nal et la Municipalité

Mar­di 26 janvier

L’hiver, il y a peu de monde sur les chemins forestiers d’Echallens à 6h du matin, surtout lorsque la tem­péra­ture est de plusieurs degrés en-dessous de zéro. Ce matin, il y avait Corinne Far­quhar­son et moi. Ces balades mati­nales nous per­me­t­tent de dis­cuter de la cam­pagne élec­torale tout en prenant l’air avant des journées de tra­vail tou­jours bien remplies.

Il fait encore nuit, cer­tains tronçons du chemin sont ver­glacés, d’autres cou­verts de neige, il y a quelques trous. Je n’ai pas un grand attrait pour les métaphores mais je ne peux pas m’empêcher de faire un par­al­lèle avec les élec­tions chal­len­sois­es. On avance, on con­naît la direc­tion, on sait où on va, mais le par­cours est par­fois chao­tique et peut cacher des pièges.

Le syn­dic nous a envoyé les dates aux­quelles nous pour­rons être présents à la déchet­terie pour inviter les gens à vot­er pour nous: ce same­di, le 30 jan­vi­er, puis le dernier same­di avant le jour des élec­tions, le 6 mars. Ce n’est bien sûr pas idéal – notre matériel de présen­ta­tion n’est pas tout à fait prêt pour same­di et le 6 mars la plu­part des gens auront voté − mais nous fer­ons avec, nous utilis­erons notre imag­i­na­tion. Le groupe Echal­lens Autrement est for­mi­da­ble: tout le monde y est sol­idaire et inventif. 

Ce matin, nous sommes cen­sés faire des pho­tos pour l’affiche présen­tant nos can­di­da­tures à la Munic­i­pal­ité. Sauf qu’il fait encore trop nuit, même si le soleil annonce son appari­tion au loin.

La promesse d’une aube nou­velle, comme celle qui, nous l’espérons, se lèvera sur Echal­lens après les élections.

Bon, j’arrête avec les métaphores pour aujourd’hui.