La fin des vacances scolaires a sonné pour nos jeunes challensois qui ont, pour la plupart repris le chemin de l’école ce matin. On profite d’ailleurs pour leur souhaiter le meilleur à l’occasion de ce retour sur les bancs de l’école, voire leurs premiers pas dans cette institution pour les plus jeunes.
Pour celles et ceux qui circulent par Court-Champ, il ne vous aura point échappé qu’un rassemblement inhabituel d’un grand nombre de caravanes s’est établi depuis peu au-dessus du parking de l’établissement Emile Gardaz. A ce propos, Il nous semblait important de vous fournir un point de situation à ce jour selon la commune:
Mercredi 16 août vers 21h30 un groupe de gens du voyage, une trentaine de caravanes, est arrivé à Echallens en provenance de Penthalaz.
Ils se sont installés illégalement sur un terrain à Court-Champ, propriété en partie de la Commune et en partie d’un privé. Une délégation de la Municipalité s’est immédiatement rendue sur place pour s’entretenir avec la gendarmerie qui était présente.
Jeudi matin 17 août, la Commune, sur décision de sa Municipalité, et de l’ayant-droit de l’autre parcelle ont notifié au préfet en charge le refus d’occupation et une demande d’évacuation. L’après-midi du 17 août, le Préfet a délivré l’ordre d’évacuation à la gendarmerie cantonale, qui l’a transmis aux gens du voyage avec un délai d’évacuation à vendredi 18 août 10h00.
Depuis cette date, les modalités de l’évacuation sont en mains des autorités Cantonales, plus précisément du Conseiller d’Etat vaudois, Vassilis Venizelos, et de la gendarmerie. Notre commune a pris les mesures qui s’imposaient, la balle est dans le camp du canton et nous ne manquerons pas de vous tenir au courant des éventuels développements
Voilà le discours que Patrick Morier-Genoud, Président du Conseil communal d’Echallens, a prononcé devant les personnes venues célébrer la Fête nationale sur la place de la Gare du chef-lieu du Gros-de-Vaud.
Chères Challensoises et chers Challensois, chers habitants du Gros-de-Vaud et d’ailleurs,
Il y a 20 000 ans, cette place sur laquelle nous sommes réunis pour célébrer la naissance de la Suisse, était recouverte de plusieurs mètres de glace. Les temps changent, le temps aussi, nous sommes aujourd’hui en plein réchauffement climatique, même si cela ne se ressent pas particulièrement ces jours. Si aucun d’entre nous n’était là il y a 20 000 ans – à moins qu’il n’y ait des immortels dans l’assistance, peut-être que certains se rappellent encore que ce parc, face à la gare, était le terrain de football d’Echallens. Un terrain légèrement en pente si mes souvenirs sont bons, ce qui rendait une mi-temps plus pénible que l’autre, lorsqu’il fallait monter vers le but adverse.
Depuis les années 60–70 du siècle dernier, c’est un chemin résolument ascendant que suit Echallens en matière de croissance. Entre 1960 et 1990, la population a plus que doublé, passant de 1400 habitants à 3500. En 2000, nous étions 4300, aujourd’hui nous venons de passer la barre des 6000 habitant et nous serons encore plus à la fin de l’année.
Officiellement, Echallens n’est pas encore une ville, malgré ses différents quartiers, mais on voit bien que ce n’est plus un village peuplé majoritairement d’agriculteurs ; alors on dit que c’est un bourg. Mais peu importe.
Echallens change, c’est un fait. Les nouveaux habitants arrivent avec de nouveaux états d’esprit, des habitudes prises ailleurs, des expériences, des attentes spécifiques.
Aujourd’hui, nous formons une communauté hétérogène. Il y a de vieux Challensois, dont les familles sont présentes ici depuis des siècles, et il y en a qui sont arrivés hier. Il y a des Vaudois, bien sûr, mais aussi d’autres Confédérés. Il y a des Suisses à Echallens, mais aussi des gens venus d’autres pays, voir d’autres continents. Mais personne n’est plus légitime qu’un autre pour dessiner le visage actuel et futur de notre bourg, pour influer sur son développement.
Il y a 732 ans, le 1er août 1291, les communautés des vallées d’Uri, de Schwyz et d’Unterwald – ou de Nidwald selon les versions – se sont jurés un soutien mutuel. Et puis, au fil des siècles, d’autres communautés les ont rejointes. Le canton de Vaud, par exemple, en 1803. Or, les Vaudois ne sont pas moins suisses que les Uranais ou les Schwytzois, comme les nouveaux arrivants ne sont pas moins Challensois que celles et ceux qui sont nés ici.
Comment faire pour vivre ensemble ? Plus la population challensoises grandit, plus cette question se pose. Il n’y a pas qu’une seule réponse possible, et c’est tant mieux. Nous vivons en démocratie. Cela signifie notamment que chacune et chacun peut donner son avis lorsqu’on le lui demande, par exemple lors des votations, mais qu’il peut également le donner lorsqu’on ne le lui demande pas.
La démocratie, à mon sens, cela ne signifie pas tant se mettre d’accord que d’accepter le désaccord, que d’accepter que d’autres pensent différemment que nous, et qu’ils ont ce droit. Cela signifie que dire son désaccord n’est pas une agression mais au contraire une contribution importante à la construction d’une société, d’une communauté. Nous ne sommes pas d’accord mais nous discutons et nous œuvrons ensemble : voilà un processus démocratique. Sinon, si ceux qui sont les plus forts décident pour ceux sur lesquels ils ont autorité, ça s’appelle au mieux une autocratie, au pire une dictature.
6000 Challensoises et Challensois, ça ne fait pas 6000 opinions différentes mais ça multiplie les points de vue, les visions, les convictions.
Il y a, par exemple, celles et ceux qui veulent plus de maisons, plus de béton, plus de goudron, convaincus que le développement d’Echallens passe par la densification de l’agglomération. Il y a celles et ceux qui, au contraire, veulent plus d’arbres, plus de surfaces végétales, persuadés que la croissance n’est pas ou plus une solution amenant au bien vivre. Il y a aussi celles et ceux qui veulent les deux : vivre à la campagne tout en étant en ville. Il y a les convaincus de la mobilité douce et les partisans de la voiture. Il y a des libéraux, des socialistes, des végétariens, des carnivores…
Qui peut dire qui a tort ou qui a raison ? Ce serait, à mon avis, très prétentieux. Mais attention, cela n’empêche pas les convictions, les engagements, la passion des idées et des actions. Parce que le pire, c’est de vivre sans croire à rien.
Mais admettons que d’autres ne pensent pas comme nous, ne croient pas aux mêmes choses que nous. Bataillons pour nos idées mais respectons celles des autres. Voilà encore une définition possible de la démocratie.
Echallens change, il serait absurde de le nier. Mais quel sera le résultat de cette mutation ? Ça, ça reste à définir, et tous les Challensois et toutes les Challensoises ont leur mot à dire.
Et il y en a un qui ne s’est jamais privé de le dire, son mot, un Challensois dont une place et une école portent ici le nom, Emile Gardaz. Celles et ceux qui se souviennent du terrain de foot en pente savent de qui je parle. Pour les autres : Emile est né en 1931 à Echallens et mort en 2007 à Lausanne ; c’était un écrivain, un parolier, un animateur de radio dont l’accent était bien de chez nous. En 1977, il a publié un petit livre, Le pays d’Echallens. Il y écrit notamment, je cite : «Nos villages ne vivent plus à l’heure de l’angélus de Millet. L’orchestre en vogue dynamite le plancher et trucide les araignées du Battoir. Les nymphes des champs pourraient en remontrer à celles de la ville quand les robes nouvelles sont écloses avec le printemps. Les visages et les fermes font peau neuve. L’immeuble locatif sort de terre, à tort et à travers. D’affreux silos verdâtres exhibent un emblème qui rompt le dessin des maisons et met du rouge aux joues des vierges. Un entrepôt a brouté les pâquerettes. Une villa de nouveau riche pousse dans le champ d’un ancien pauvre. Pourtant, les villages résisteront à la marée de la pseudo-civilisation. La mauvaise herbe nous vengera et l’ortie ne renonce pas à son paisible terrorisme. Parce que nos villages ont un cœur qui ne cesse de battre, même si la fontaine doit se taire et laisser la place au parking.»
Emile Gardaz avait raison, nos villages ont un cœur.
Le cœur d’Echallens, c’est celui de ses habitants et de ses habitantes. Ces cœurs qui battent ensemble, les vôtres, le mien. Nous n’avons pas tous les mêmes origines, la même culture, les mêmes idées ni les mêmes projets, mais nous sommes d’Echallens. C’est une identité. Qu’Echallens reste un bourg ou devienne une ville, il y aura toujours un cœur qui bat ici. Partageons-en les battements, regardons-nous avec considération, disons-nous bonjour lorsqu’on se croise dans la rue ou ailleurs, comme les Challensois le font depuis toujours.
Oui, Echallens a un cœur, fait des nôtres qui battent l’amble.
Bonne Fête nationale à toutes et à tous !
Vive Echallens, ses habitants et ses habitantes ! Vive le Gros-de-Vaud, vive la Suisse ! Vive la démocratie !
Lors du dernier conseil communal, et comme le veut la tradition, Cédric Freymond a quitté son poste de Président du conseil après une année d’activité. Nous le remercions chaleureusement pour son travail et sa bonne humeur. C’est Corinne Farquharson qui fut chargée de la présentation du candidat d’Echallens Autrement au poste de Président.
“Né sous le signe des Gémeaux un 31 mai, notre candidat est un homme cérébral. Il aime philosopher, refaire le monde prendre son temps pour lire, observer l’herbe pousser, le soleil se coucher, les fourmis travailler… Son esprit a tendance à tout analyser, parfois même malgré lui…
J’avoue, je suis en train de vous lire la description type de l’homme Gémeaux qui, pour le moins, me semble très à propos !
J’y ai même lu que son environnement était une source importante d’inspiration. Là, mon sourcil s’est levé, tiens donc, l’aurait-il trouvée au sein du Conseil lorsqu’il écrit sa chronique hebdomadaire sur les tragi-comiques péripéties de la famille Schinken Pochon, dans Bon Pour la Tête ? Pour les non-initiés, il s’agit d’un média indocile, en ligne que je vous recommande si vous n’y êtes pas déjà abonnés.
Cette pensée m’effleure brièvement, balayée par un autre trait de caractère de l’homme Gémeaux :
Intelligent et habile orateur :
Oui, je pense qu’il adhère au profil : il est perspicace et travaille comme coach en communication écrite et orale chez JUNGLE COM, agence de journalisme, entre autres. Deux atouts majeurs pour un futur Président amené à modérer discussions, amendements et postulats à foison pour le bonheur du plus grand nombre…
Dans le mille ! Le personnage remplit toutes les cases et si d’aventure, il se lance dans la réécriture des procès-verbaux façon pulp, Mareva aura du souci à se faire, lui qui aime la transformation du français, qui n’aime ni les règles, ni ce qui est imposé, esprit parfois subversif, les Conseils à venir promettent d’être pimentés… !
Que je vous rassure, il a fait ses preuves en politique auprès de Josef Zisyadis par le passé, ou alors comme journaliste au Matin, à 24 heures, à L’illustré, au Nouveau Quotidien ou à L’Hebdo. Il est également éditeur, à Lubric-à-Brac Productions ou, plus récemment, en tant que co-directeur avec Stéphane Bavon, des Nouvelles Edition Humus; nous avons affaire à un intellectuel touche-à-tout qui aime par-dessus tout discuter, débattre et pratiquer l’impro. A la bonne heure ! Nous avons l’homme de la situation qui pour couronner le tout est officiellement, depuis peu, jeune retraité et donc plein d’entrain pour embrasser cette nouvelle carrière de premier citoyen en CDD !
Echallens Autrement a le plaisir de vous proposer la candidature de Patrick Morier-Genoud au poste de Président du Conseil communal d’Echallens pour 2023–2024.”
Nous vous rappelons que Patrick Morier-Genoud fera son tout premier discours en tant que Président du Conseil communal le mardi 01 août sur la place de la gare.
Si, lors de la dernière séance du Conseil communal, du 8 février, nous avons voté contre la demande de crédit de 1’925’000.00 francs pour «la création de gradins et divers aménagements dans la salle omnisports du futur gymnase d’Echallens», ce n’est pas parce que nous sommes opposés à l’idée d’offrir des meilleures infrastructures sportives aux Challensois et à leurs voisins.
Notre principale opposition à ce préavis municipal tient au fait qu’il nous a semblé financièrement très mal documenté.
Ni le préavis municipal ni le rapport de commission ad hoc n’incluent une analyse financière, cette dépense étant prévue pour 2026 et n’impactant ainsi pas le plan d’investissement ou le plafond d’endettement de cette législature. Depuis le début de celle-ci, nombre de nouveaux investissements ont été identifiés. De plus, le budget 2023 montre une montée importante des dépenses dont il résulte une marge d’autofinancement inférieure de 1,4 million francs à celle projetée dans le préavis 15–2021 lors de la planification financière 2021–2026.
Avant de décider si cette dépense était raisonnable, notre collègue Virginie Fern a posé certaines questions financières à la Commission des finances (COFIN) visant à confirmer si leur étude incluait une analyse actualisée de notre situation financière pour la fin de législature. Il s’agissait de s’assurer que notre décision ne vienne pas détériorer les finances de la prochaine législature et le taux d’imposition des Challensois.
La COFIN, via sa Présidente, n’a pas pu apporter de réponse précise et a déclaré que nous pouvions «faire confiance» à la Municipalité qui n’a jamais dépensé de l’argent de manière inconsidérée. Un peu court comme analyse financière! Pas suffisante de la part de la commission permanente chargée de veiller à la bonne gestion de l’argent des Challensoises et des Challensois.
Au final, il est prévu que le Canton paie le 60% des dépenses nécessaires a la construction des gradins. Et que I’ARGdV (Association de la Région du Gros-de-Vaud) mette peut-être également la main au porte-monnaie, pour un montant qui n’a pas été déterminé. Quoiqu’il en soit, la commune d’Echallens devra payer plus de 700’000 francs moins l’éventuelle participation de I’ARGdV (entre 100’000 et 150’000 francs) pour des gradins qui appartiendront au Canton et pour lesquels nos associations locales n’auront aucun accès ou tarifs privilégies.
Nous pourrions encore débattre des heures sur la nécessité de ces équipements, sur la priorité à donner, ou pas, à ce genre de dépenses. Mais le problème majeur de cette dépense tient au manque d’analyse financière sur ce qu’elle représente pour le budget des Challensois à long terme.
Avant de dépenser de l’argent, il est conseillé de compter. C’est du moins ce que sont censés faire les citoyens. Les autorités politiques se seraient-elles exonérées de cette preuve de bon sens? En !‘absence de réponse a cette question, nous avons préféré ne pas valider le projet.
Le titre peut sembler un peu exagéré mais on n’est pas loin de la réalité. En effet, il n’est pas rare que des automobilistes (et des cyclistes !) oublient de ralentir, voire de s’arrêter, pour laisser passer les piétons à ce passage situé sur la route de Moudon, plus précisément entre le parking du Pont et le chemin du Tennis. Ce dernier est utilisé tant par des adultes que par de nombreux enfants de tous âges, ceci à toutes heures de la journée.
Surtout rappelons-le : “Un passage piéton (parfois appelé passage clouté, malgré la disparition des clous) est une partie de la route, aménagée afin de permettre aux piétons de circuler en sécurité sur la chaussée, généralement pour la traverser. Il est conçu pour maintenir les usagers groupés dans un espace visible par les automobilistes et où ils peuvent circuler ou traverser en toute sécurité vis-à-vis du trafic routier. ” Définition de Wikipédia
On fait beaucoup pour la mobilité douce, surtout pour les vélos, on pense aux bornes de recharge pour les voitures électriques, on protège certains passages piétons avec la présence de patrouilleurs(ses). Route de Cossonay, le passage piéton non loin du bâtiment communal dispose d’un feu.
Mais les différents secteurs de traversée de cette route de Moudon ne sont pas sécurités uniformément. En effet, des patrouilleurs(ses) vers les deux passages piétons situés vers la Place de la Coronne, mais rien vers le passage situé vers le tennis.
Des choses simples pourraient être mise en place comme :
des bandes rugueuses pour rappeler ce dernier aux automobiles,
un feu clignotant que le piéton pourrait actionner pour signaler sa présence
et/ou à certaines heures un/une patrouilleur(se).
Déplacement du panneau 50 km/h plus en amont que env. 50m avant le passage !
Surtout que tout ce quartier est venu à changer : nouvelles constructions avec beaucoup d’enfants en bas âge qui avant d’aller au Collège des Trois Sapins iront à l’Ecole de Court-Champ !
C’est pour cela, que lors du Conseil Communal du 13 octobre dernier, j’ai posé deux questions à la Municipalité profitant de l’ordre du jour c’est à dire un crédit de réaménagement de cette route, et du fait que j’ai été interpellée par deux habitants de la Commune.
QUESTION CONCERNANT LE PREAVIS 2022-07
“Il est fait référence dans le préavis d’un projet de réaménagement complet de la Rte de Moudon. De quel type de réaménagement parlons-nous ? Rond-point, passage piéton sécurisé vers le tennis ?”
La Municipalité par le biais de M. Monney a répondu qu’il s’agissait d’un aménagement type Rte d’Yverdon mais n’avait pas plus de détails à nous donner.
QUESTIONS – DIVERS
“Il m’a été rapporté et j’ai pu le constater que Rte de Moudon, aux heures des écoliers, il y avait parfois jusqu’à 4 patrouilleuses aux deux passages piéton (vers la place de la Couronne/ Emile Gardaz) qui ne sont séparés que de quelques mètres. Alors que malgré de nombreuses demandes, il n’y a toujours personne, ni de feux clignotants au passage piéton situé vers le tennis ! Avez-vous l’intention de remédier à cela avant les éventuels travaux afin de sécuriser ce passage ?”
Le 23 juin et le 1er septembre dernier, la Commission de Gestion (COGEST), sous la présidence de Corinne, a présenté les voeux 2022 suite au rapport de gestion 2021 :
Reprise des voeux de la dernière législature (pas traités)
Application des recommandations de la Cour des Comptes (STI)
Usage accru de l’espace public
Contrôle interne des préavis
Dossier virtuel
Liste des prestataires/mandataires engagés
Equipement pour salles de réunion.
Le document en son entier est disponible via le lien ci-après.
Une nouvelle manifestation privée est agendée au jeudi 9 juin 2022.
Depuis le 2 mai 2022 et pendant près de trois semaines, de nombreux parents Challensois ont été confrontés à un problème de dépose des enfants et d’insécurité routière sur le site scolaire de Court-Champ qui comprend non seulement l’école primaire mais également la garderie et l’unité d’accueil parascolaire.
En cause, les trois quarts du parking inférieur de Court-Champ fermés en raison d’une manifestation privée.
Le manque de communication officielle et l’absence de signalisation routière dans le parking et autour du site primaire ont soulevé de nombreuses interrogations, qui en temps normal auraient pu être traitées durant une séance du Conseil Communal.
Or durant cette 1ère année de législature, trois de ces séances ont été annulées par le Bureau du Conseil Communal, y compris celle du mois de mai. J’ai donc adressé par écrit à notre Municipalité un certain nombre de questions, dont voici les réponses:
Quelles ont été les réflexions menant à l’autorisation d’une manifestation privée et non-ouverte au public d’aussi longue durée sur un site aussi fréquenté par la population Challensoise?
Réponse de la Municipalité:Des manifestations, tant publiques que privées, ont occasionnellement lieu à Echallens. Certaines de ces manifestations nécessitent un usage d’espaces publics. La Municipalité examine les demandes avec soin. Elle prend en compte l’intérêt pour la population challensoise, le lien de la manifestation avec notre Bourg, mais aussi le rôle de chef-lieu de district qui est le nôtre. En l’occurrence l’événement concernait environ 1’500 invités, coopérateurs de la Raiffeisen Gros-de-Vaud, dont Echallens abrite le siège. La Municipalité n’a pas prévu de changement dans cette approche, qui est usuelle.
Pourquoi aucune signalisation routière n’a‑t-elle été mise en place autour du site scolaire de Court-Champ ainsi que dans les parkings et quelle est la position de la Municipalité quant à cette problématique pour le futur?
Réponse de la Municipalité:Prochainement, les travaux pour la création d’une zone de dépose sur le parking de Court-Champ vont débuter. Ces aménagements faciliteront le trafic et amélioreront la sécurité aux abords du collège. Pour le surplus, tout conducteur d’un véhicule automobile est soumis à la règlementation routière et doit adapter sa vitesse aux circonstances. L’absence de place de parc ne permet pas pour autant le stationnement inadéquat.
Pour ajouter à l’insécurité, les pôles cônes délimitant la piste cyclable devant l’école ont été enlevés:
Réponse de la Municipalité:En ce qui concerne les balises délimitant la piste cyclable, enlevée en raison de l’événement du Tour de Romandie, ils ont été maintenant réinstallés (réponse datée du 17 mai).
Les réponses fournies démontrent qu’une réflexion plus globale est nécessaire pour proposer des alternatives qui permettent à notre commune de tenir son rôle de Chef-Lieu sans prétériter ses habitants.
Je finirai cet article en notant que de petits panneaux à l’entrée du parking de Court-Champ indiquent que le site sera à nouveau utilisé pour une manifestation privée agendée au jeudi 9 juin 2022. Il est à espérer qu’une meilleures communication et signalisation/sécurisation routière autours du site primaire de Court-Champ sera mise en place à cette occasion. Affaire à suivre.