Discours du 1er août

Voilà le dis­cours que Patrick Mori­er-Genoud, Prési­dent du Con­seil com­mu­nal d’Echal­lens, a pronon­cé devant les per­son­nes venues célébr­er la Fête nationale sur la place de la Gare du chef-lieu du Gros-de-Vaud.

Chères Chal­len­sois­es et chers Chal­len­sois, chers habi­tants du Gros-de-Vaud et d’ailleurs,

Il y a 20 000 ans, cette place sur laque­lle nous sommes réu­nis pour célébr­er la nais­sance de la Suisse, était recou­verte de plusieurs mètres de glace. Les temps changent, le temps aus­si, nous sommes aujourd’hui en plein réchauf­fe­ment cli­ma­tique, même si cela ne se ressent pas par­ti­c­ulière­ment ces jours. Si aucun d’entre nous n’était là il y a 20 000 ans – à moins qu’il n’y ait des immor­tels dans l’assistance, peut-être que cer­tains se rap­pel­lent encore que ce parc, face à la gare, était le ter­rain de foot­ball d’Echallens. Un ter­rain légère­ment en pente si mes sou­venirs sont bons, ce qui rendait une mi-temps plus pénible que l’autre, lorsqu’il fal­lait mon­ter vers le but adverse.

Depuis les années 60–70 du siè­cle dernier, c’est un chemin résol­u­ment ascen­dant que suit Echal­lens en matière de crois­sance. Entre 1960 et 1990, la pop­u­la­tion a plus que dou­blé, pas­sant de 1400 habi­tants à 3500. En 2000, nous étions 4300, aujourd’hui nous venons de pass­er la barre des 6000 habi­tant et nous serons encore plus à la fin de l’année.

Offi­cielle­ment, Echal­lens n’est pas encore une ville, mal­gré ses dif­férents quartiers, mais on voit bien que ce n’est plus un vil­lage peu­plé majori­taire­ment d’agriculteurs ; alors on dit que c’est un bourg. Mais peu importe.

Echal­lens change, c’est un fait. Les nou­veaux habi­tants arrivent avec de nou­veaux états d’esprit, des habi­tudes pris­es ailleurs, des expéri­ences, des attentes spécifiques.

Aujourd’hui, nous for­mons une com­mu­nauté hétérogène. Il y a de vieux Chal­len­sois, dont les familles sont présentes ici depuis des siè­cles, et il y en a qui sont arrivés hier. Il y a des Vau­dois, bien sûr, mais aus­si d’autres Con­fédérés. Il y a des Suiss­es à Echal­lens, mais aus­si des gens venus d’autres pays, voir d’autres con­ti­nents. Mais per­son­ne n’est plus légitime qu’un autre pour dessin­er le vis­age actuel et futur de notre bourg, pour influer sur son développement.

Il y a 732 ans, le 1er août 1291, les com­mu­nautés des val­lées d’Uri, de Schwyz et d’Unterwald – ou de Nid­wald selon les ver­sions – se sont jurés un sou­tien mutuel. Et puis, au fil des siè­cles, d’autres com­mu­nautés les ont rejointes. Le can­ton de Vaud, par exem­ple, en 1803. Or, les Vau­dois ne sont pas moins suiss­es que les Uranais ou les Schwyt­zois, comme les nou­veaux arrivants ne sont pas moins Chal­len­sois que celles et ceux qui sont nés ici.

Com­ment faire pour vivre ensem­ble ? Plus la pop­u­la­tion chal­len­sois­es grandit, plus cette ques­tion se pose. Il n’y a pas qu’une seule réponse pos­si­ble, et c’est tant mieux. Nous vivons en démoc­ra­tie. Cela sig­ni­fie notam­ment que cha­cune et cha­cun peut don­ner son avis lorsqu’on le lui demande, par exem­ple lors des vota­tions, mais qu’il peut égale­ment le don­ner lorsqu’on ne le lui demande pas.

La démoc­ra­tie, à mon sens, cela ne sig­ni­fie pas tant se met­tre d’accord que d’accepter le désac­cord, que d’accepter que d’autres pensent dif­férem­ment que nous, et qu’ils ont ce droit. Cela sig­ni­fie que dire son désac­cord n’est pas une agres­sion mais au con­traire une con­tri­bu­tion impor­tante à la con­struc­tion d’une société, d’une com­mu­nauté. Nous ne sommes pas d’accord mais nous dis­cu­tons et nous œuvrons ensem­ble : voilà un proces­sus démoc­ra­tique. Sinon, si ceux qui sont les plus forts déci­dent pour ceux sur lesquels ils ont autorité, ça s’appelle au mieux une auto­cratie, au pire une dictature.

6000 Chal­len­sois­es et Chal­len­sois, ça ne fait pas 6000 opin­ions dif­férentes mais ça mul­ti­plie les points de vue, les visions, les convictions.

Il y a, par exem­ple, celles et ceux qui veu­lent plus de maisons, plus de béton, plus de goudron, con­va­in­cus que le développe­ment d’Echallens passe par la den­si­fi­ca­tion de l’agglomération. Il y a celles et ceux qui, au con­traire, veu­lent plus d’arbres, plus de sur­faces végé­tales, per­suadés que la crois­sance n’est pas ou plus une solu­tion amenant au bien vivre. Il y a aus­si celles et ceux qui veu­lent les deux : vivre à la cam­pagne tout en étant en ville. Il y a les con­va­in­cus de la mobil­ité douce et les par­ti­sans de la voiture. Il y a des libéraux, des social­istes, des végé­tariens, des carnivores…

Qui peut dire qui a tort ou qui a rai­son ? Ce serait, à mon avis, très pré­ten­tieux. Mais atten­tion, cela n’empêche pas les con­vic­tions, les engage­ments, la pas­sion des idées et des actions. Parce que le pire, c’est de vivre sans croire à rien.

Mais admet­tons que d’autres ne pensent pas comme nous, ne croient pas aux mêmes choses que nous. Batail­lons pour nos idées mais respec­tons celles des autres. Voilà encore une déf­i­ni­tion pos­si­ble de la démocratie.

Echal­lens change, il serait absurde de le nier. Mais quel sera le résul­tat de cette muta­tion ? Ça, ça reste à définir, et tous les Chal­len­sois et toutes les Chal­len­sois­es ont leur mot à dire.

Et il y en a un qui ne s’est jamais privé de le dire, son mot, un Chal­len­sois dont une place et une école por­tent ici le nom, Emile Gar­daz. Celles et ceux qui se sou­vi­en­nent du ter­rain de foot en pente savent de qui je par­le. Pour les autres : Emile est né en 1931 à Echal­lens et mort en 2007 à Lau­sanne ; c’était un écrivain, un paroli­er, un ani­ma­teur de radio dont l’accent était bien de chez nous. En 1977, il a pub­lié un petit livre, Le pays d’Echallens. Il y écrit notam­ment, je cite : «Nos vil­lages ne vivent plus à l’heure de l’angélus de Mil­let. L’orchestre en vogue dyna­mite le planch­er et tru­cide les araignées du Bat­toir. Les nymphes des champs pour­raient en remon­tr­er à celles de la ville quand les robes nou­velles sont éclos­es avec le print­emps. Les vis­ages et les fer­mes font peau neuve. L’immeuble locatif sort de terre, à tort et à tra­vers. D’affreux silos verdâtres exhibent un emblème qui rompt le dessin des maisons et met du rouge aux joues des vierges. Un entre­pôt a brouté les pâquerettes. Une vil­la de nou­veau riche pousse dans le champ d’un ancien pau­vre. Pour­tant, les vil­lages résis­teront à la marée de la pseu­do-civil­i­sa­tion. La mau­vaise herbe nous vengera et l’ortie ne renonce pas à son pais­i­ble ter­ror­isme. Parce que nos vil­lages ont un cœur qui ne cesse de bat­tre, même si la fontaine doit se taire et laiss­er la place au parking.»

Emile Gar­daz avait rai­son, nos vil­lages ont un cœur.

Le cœur d’Echallens, c’est celui de ses habi­tants et de ses habi­tantes. Ces cœurs qui bat­tent ensem­ble, les vôtres, le mien. Nous n’avons pas tous les mêmes orig­ines, la même cul­ture, les mêmes idées ni les mêmes pro­jets, mais nous sommes d’Echallens. C’est une iden­tité. Qu’Echallens reste un bourg ou devi­enne une ville, il y aura tou­jours un cœur qui bat ici. Parta­geons-en les bat­te­ments, regar­dons-nous avec con­sid­éra­tion, dis­ons-nous bon­jour lorsqu’on se croise dans la rue ou ailleurs, comme les Chal­len­sois le font depuis toujours.

Oui, Echal­lens a un cœur, fait des nôtres qui bat­tent l’amble.  

Bonne Fête nationale à toutes et à tous !

Vive Echal­lens, ses habi­tants et ses habi­tantes ! Vive le Gros-de-Vaud, vive la Suisse ! Vive la démocratie !

Patrick Morier-Genoud… Mais qui est-ce?

Lors du dernier con­seil com­mu­nal, et comme le veut la tra­di­tion, Cédric Frey­mond a quit­té son poste de Prési­dent du con­seil après une année d’ac­tiv­ité. Nous le remer­cions chaleureuse­ment pour son tra­vail et sa bonne humeur.
C’est Corinne Far­quhar­son qui fut chargée de la présen­ta­tion du can­di­dat d’Echal­lens Autrement au poste de Président.

“Né sous le signe des Gémeaux un 31 mai, notre can­di­dat est un homme cérébral. Il aime philoso­pher, refaire le monde pren­dre son temps pour lire, observ­er l’herbe pouss­er, le soleil se couch­er, les four­mis tra­vailler… Son esprit a ten­dance à tout analyser, par­fois même mal­gré lui…

J’avoue, je suis en train de vous lire la descrip­tion type de l’homme Gémeaux qui, pour le moins, me sem­ble très à propos !

J’y ai même lu que son envi­ron­nement était une source impor­tante d’inspiration. Là, mon sour­cil s’est levé, tiens donc, l’aurait-il trou­vée au sein du Con­seil lorsqu’il écrit sa chronique heb­do­madaire sur les tra­gi-comiques péripéties de la famille Schinken Pochon, dans Bon Pour la Tête ?  
Pour les non-ini­tiés, il s’agit d’un média indocile, en ligne que je vous recom­mande si vous n’y êtes pas déjà abonnés.

Cette pen­sée m’effleure briève­ment, bal­ayée par un autre trait de car­ac­tère de l’homme Gémeaux :

Intel­li­gent et habile orateur :

Oui, je pense qu’il adhère au pro­fil : il est per­spi­cace et tra­vaille comme coach en com­mu­ni­ca­tion écrite et orale chez JUNGLE COM, agence de jour­nal­isme, entre autres. Deux atouts majeurs pour un futur Prési­dent amené à mod­ér­er dis­cus­sions, amende­ments et pos­tu­lats à foi­son pour le bon­heur du plus grand nombre…

Socia­ble, séduc­teur, imper­ti­nent, par­fois provocateur :

Dans le mille ! Le per­son­nage rem­plit toutes les cas­es et si d’aventure, il se lance dans la réécri­t­ure des procès-ver­baux façon pulp, Mare­va aura du souci à se faire, lui qui aime la trans­for­ma­tion du français, qui n’aime ni les règles, ni ce qui est imposé, esprit par­fois sub­ver­sif, les Con­seils à venir promet­tent d’être pimentés… !

Que je vous ras­sure, il a fait ses preuves en poli­tique auprès de Josef Zisyadis par le passé, ou alors comme jour­nal­iste au Matin, à 24 heures, à L’il­lus­tré, au Nou­veau Quo­ti­di­en ou à L’Heb­do. Il est égale­ment édi­teur, à Lubric-à-Brac Pro­duc­tions ou, plus récem­ment, en tant que co-directeur avec Stéphane Bavon, des Nou­velles Edi­tion Humus; nous avons affaire à un intel­lectuel touche-à-tout qui aime par-dessus tout dis­cuter, débat­tre et pra­ti­quer l’impro. A la bonne heure ! Nous avons l’homme de la sit­u­a­tion qui pour couron­ner le tout est offi­cielle­ment, depuis peu, jeune retraité et donc plein d’entrain pour embrass­er cette nou­velle car­rière de pre­mier citoyen en CDD !

Echal­lens Autrement a le plaisir de vous pro­pos­er la can­di­da­ture de Patrick Mori­er-Genoud au poste de Prési­dent du Con­seil com­mu­nal d’Echallens pour 2023–2024.”

Nous vous rap­pelons que Patrick Mori­er-Genoud fera son tout pre­mier dis­cours en tant que Prési­dent du Con­seil com­mu­nal le mar­di 01 août sur la place de la gare.

Dépenser sans compter ?

Si, lors de la dernière séance du Con­seil com­mu­nal, du 8 févri­er, nous avons voté con­tre la demande de crédit de 1’925’000.00 francs pour «la créa­tion de gradins et divers amé­nage­ments dans la salle omnis­ports du futur gym­nase d’Echal­lens», ce n’est pas parce que nous sommes opposés à l’idée d’of­frir des meilleures infra­struc­tures sportives aux Chal­len­sois et à leurs voisins.

Notre prin­ci­pale oppo­si­tion à ce préavis munic­i­pal tient au fait qu’il nous a sem­blé finan­cière­ment très mal doc­u­men­té.

Ni le préavis munic­i­pal ni le rap­port de com­mis­sion ad hoc n’in­clu­ent une analyse finan­cière, cette dépense étant prévue pour 2026 et n’im­pac­tant ain­si pas le plan d’in­vestisse­ment ou le pla­fond d’en­det­te­ment de cette lég­is­la­ture. Depuis le début de celle-ci, nom­bre de nou­veaux investisse­ments ont été iden­ti­fiés. De plus, le bud­get 2023 mon­tre une mon­tée impor­tante des dépens­es dont il résulte une marge d’aut­o­fi­nance­ment inférieure de 1,4 mil­lion francs à celle pro­jetée dans le préavis 15–2021 lors de la plan­i­fi­ca­tion finan­cière 2021–2026.

Avant de décider si cette dépense était raisonnable, notre col­lègue Vir­ginie Fern a posé cer­taines ques­tions finan­cières à la Com­mis­sion des finances (COFIN) visant à con­firmer si leur étude inclu­ait une analyse actu­al­isée de notre sit­u­a­tion finan­cière pour la fin de lég­is­la­ture. Il s’agis­sait de s’as­sur­er que notre déci­sion ne vienne pas détéri­or­er les finances de la prochaine lég­is­la­ture et le taux d’im­po­si­tion des Chal­len­sois.

La COFIN, via sa Prési­dente, n’a pas pu apporter de réponse pré­cise et a déclaré que nous pou­vions «faire con­fi­ance» à la Munic­i­pal­ité qui n’a jamais dépen­sé de l’ar­gent de manière incon­sid­érée. Un peu court comme analyse finan­cière! Pas suff­isante de la part de la com­mis­sion per­ma­nente chargée de veiller à la bonne ges­tion de l’ar­gent des Chal­len­sois­es et des Challensois.

Au final, il est prévu que le Can­ton paie le 60% des dépens­es néces­saires a la con­struc­tion des gradins. Et que I’ARGdV (Asso­ci­a­tion de la Région du Gros-de-Vaud) mette peut-être égale­ment la main au porte-mon­naie, pour un mon­tant qui n’a pas été déter­miné. Quoiqu’il en soit, la com­mune d’Echal­lens devra pay­er plus de 700’000 francs moins l’éventuelle par­tic­i­pa­tion de I’ARGdV (entre 100’000 et 150’000 francs) pour des gradins qui appar­tien­dront au Can­ton et pour lesquels nos asso­ci­a­tions locales n’au­ront aucun accès ou tar­ifs privilégies.

Nous pour­rions encore débat­tre des heures sur la néces­sité de ces équipements, sur la pri­or­ité à don­ner, ou pas, à ce genre de dépens­es. Mais le prob­lème majeur de cette dépense tient au manque d’analyse finan­cière sur ce qu’elle représente pour le bud­get des Chal­len­sois à long terme.

Avant de dépenser de l’ar­gent, il est con­seil­lé de compter. C’est du moins ce que sont cen­sés faire les citoyens. Les autorités poli­tiques se seraient-elles exonérées de cette preuve de bon sens? En !‘absence de réponse a cette ques­tion, nous avons préféré ne pas valid­er le projet.

 Corinne Far­quhar­son — Présidente

Le passage de tous les dangers

Pas­sage pié­ton Route de Moudon à Echallens.

Le titre peut sem­bler un peu exagéré mais on n’est pas loin de la réal­ité. En effet, il n’est pas rare que des auto­mo­bilistes (et des cyclistes !) oublient de ralen­tir, voire de s’ar­rêter, pour laiss­er pass­er les pié­tons à ce pas­sage situé sur la route de Moudon, plus pré­cisé­ment entre le park­ing du Pont et le chemin du Ten­nis. Ce dernier est util­isé tant par des adultes que par de nom­breux enfants de tous âges, ceci à toutes heures de la journée. 

Surtout rap­pelons-le : “Un pas­sage pié­ton (par­fois appelé pas­sage clouté, mal­gré la dis­pari­tion des clous) est une par­tie de la route, amé­nagée afin de per­me­t­tre aux pié­tons de cir­culer en sécu­rité sur la chaussée, générale­ment pour la tra­vers­er. Il est conçu pour main­tenir les usagers groupés dans un espace vis­i­ble par les auto­mo­bilistes et où ils peu­vent cir­culer ou tra­vers­er en toute sécu­rité vis-à-vis du traf­ic routi­er. ” Déf­i­ni­tion de Wikipédia

On fait beau­coup pour la mobil­ité douce, surtout pour les vélos, on pense aux bornes de recharge pour les voitures élec­triques, on pro­tège cer­tains pas­sages pié­tons avec la présence de patrouilleurs(ses). Route de Cos­son­ay, le pas­sage pié­ton non loin du bâti­ment com­mu­nal dis­pose d’un feu.

Mais les dif­férents secteurs de tra­ver­sée de cette route de Moudon ne sont pas sécu­rités uni­for­mé­ment. En effet, des patrouilleurs(ses) vers les deux pas­sages pié­tons situés vers la Place de la Coronne, mais rien vers le pas­sage situé vers le tennis.

Des choses sim­ples pour­raient être mise en place comme : 

  • des ban­des rugueuses pour rap­pel­er ce dernier aux automobiles, 
  • un feu clig­no­tant que le pié­ton pour­rait action­ner pour sig­naler sa présence 
  • et/ou à cer­taines heures un/une patrouilleur(se).
  • Déplace­ment du pan­neau 50 km/h plus en amont que env. 50m avant le passage !

Surtout que tout ce quarti­er est venu à chang­er : nou­velles con­struc­tions avec beau­coup d’en­fants en bas âge qui avant d’aller au Col­lège des Trois Sap­ins iront à l’Ecole de Court-Champ !

C’est pour cela, que lors du Con­seil Com­mu­nal du 13 octo­bre dernier, j’ai posé deux ques­tions à la Munic­i­pal­ité prof­i­tant de l’or­dre du jour c’est à dire un crédit de réamé­nage­ment de cette route, et du fait que j’ai été inter­pel­lée par deux habi­tants de la Commune. 

  • QUESTION CONCERNANT LE PREAVIS 2022-07

Il est fait référence dans le préavis d’un pro­jet de réamé­nage­ment com­plet de la Rte de Moudon. De quel type de réamé­nage­ment par­lons-nous ? Rond-point, pas­sage pié­ton sécurisé vers le ten­nis ?

La Munic­i­pal­ité par le biais de M. Mon­ney a répon­du qu’il s’agis­sait d’un amé­nage­ment type Rte d’Yver­don mais n’avait pas plus de détails à nous donner. 

  • QUESTIONS – DIVERS

Il m’a été rap­porté et j’ai pu le con­stater que Rte de Moudon, aux heures des écol­iers, il y avait par­fois jusqu’à 4 patrouilleuses aux deux pas­sages pié­ton (vers la place de la Couronne/ Emile Gar­daz) qui ne sont séparés que de quelques mètres. Alors que mal­gré de nom­breuses deman­des, il n’y a tou­jours per­son­ne, ni de feux clig­no­tants au pas­sage pié­ton situé vers le ten­nis !
Avez-vous l’intention de remédi­er à cela avant les éventuels travaux afin de sécuris­er ce pas­sage ?

A ce jour, je n’ai pas reçu de réponse.

AFFAIRE A SUIVRE !

Car­o­line Vuagniaux

Premier rapport de Gestion présenté par Corinne

Le 23 juin et le 1er sep­tem­bre dernier, la Com­mis­sion de Ges­tion (COGEST), sous la prési­dence de Corinne, a présen­té les voeux 2022 suite au rap­port de ges­tion 2021 : 
  • Reprise des voeux de la dernière lég­is­la­ture (pas traités)
  • Appli­ca­tion des recom­man­da­tions de la Cour des Comptes (STI)
  • Usage accru de l’e­space public
  • Con­trôle interne des préavis
  • Dossier virtuel
  • Liste des prestataires/mandataires engagés
  • Equipement pour salles de réunion.

Le doc­u­ment en son entier est disponible via le lien ci-après.

Circulez y’a rien à voir! Ou plutôt essayez…

Une nou­velle man­i­fes­ta­tion privée est agendée au jeu­di 9 juin 2022.

Depuis le 2 mai 2022 et pen­dant près de trois semaines, de nom­breux par­ents Chal­len­sois ont été con­fron­tés à un prob­lème de dépose des enfants et d’insécurité routière sur le site sco­laire de Court-Champ qui com­prend non seule­ment l’école pri­maire mais égale­ment la garderie et l’unité d’accueil parascolaire.

En cause, les trois quarts du park­ing inférieur de Court-Champ fer­més en rai­son d’une man­i­fes­ta­tion privée.

Le manque de com­mu­ni­ca­tion offi­cielle et l’absence de sig­nal­i­sa­tion routière dans le park­ing et autour du site pri­maire ont soulevé de nom­breuses inter­ro­ga­tions, qui en temps nor­mal auraient pu être traitées durant une séance du Con­seil Communal.

Or durant cette 1ère année de lég­is­la­ture, trois de ces séances ont été annulées par le Bureau du Con­seil Com­mu­nal, y com­pris celle du mois de mai. J’ai donc adressé par écrit à notre Munic­i­pal­ité un cer­tain nom­bre de ques­tions, dont voici les réponses: 

  • Quelles ont été les réflex­ions menant à l’autorisation d’une man­i­fes­ta­tion privée et non-ouverte au pub­lic d’aussi longue durée sur un site aus­si fréquen­té par la pop­u­la­tion Challensoise?

Réponse de la Munic­i­pal­ité: Des man­i­fes­ta­tions, tant publiques que privées, ont occa­sion­nelle­ment lieu à Echal­lens. Cer­taines de ces man­i­fes­ta­tions néces­si­tent un usage d’espaces publics. La Munic­i­pal­ité exam­ine les deman­des avec soin. Elle prend en compte l’intérêt pour la pop­u­la­tion chal­len­soise, le lien de la man­i­fes­ta­tion avec notre Bourg, mais aus­si le rôle de chef-lieu de dis­trict qui est le nôtre. En l’occurrence l’événement con­cer­nait env­i­ron 1’500 invités, coopéra­teurs de la Raif­feisen Gros-de-Vaud, dont Echal­lens abrite le siège. La Munic­i­pal­ité n’a pas prévu de change­ment dans cette approche, qui est usuelle.

  • Pourquoi aucune sig­nal­i­sa­tion routière n’a‑t-elle été mise en place autour du site sco­laire de Court-Champ ain­si que dans les park­ings et quelle est la posi­tion de la Munic­i­pal­ité quant à cette prob­lé­ma­tique pour le futur?

Réponse de la Munic­i­pal­ité: Prochaine­ment, les travaux pour la créa­tion d’une zone de dépose sur le park­ing de Court-Champ vont débuter. Ces amé­nage­ments faciliteront le traf­ic et amélioreront la sécu­rité aux abor­ds du col­lège. Pour le sur­plus, tout con­duc­teur d’un véhicule auto­mo­bile est soumis à la règle­men­ta­tion routière et doit adapter sa vitesse aux cir­con­stances. L’absence de place de parc ne per­met pas pour autant le sta­tion­nement inadéquat.

  • Pour ajouter à l’insécurité, les pôles cônes délim­i­tant la piste cyclable devant l’école ont été enlevés:

Réponse de la Munic­i­pal­ité: En ce qui con­cerne les balis­es délim­i­tant la piste cyclable, enlevée en rai­son de l’événement du Tour de Romandie, ils ont été main­tenant réin­stal­lés (réponse datée du 17 mai).

Les répons­es fournies démon­trent qu’une réflex­ion plus glob­ale est néces­saire pour pro­pos­er des alter­na­tives qui per­me­t­tent à notre com­mune de tenir son rôle de Chef-Lieu sans prétérit­er ses habitants.

Je fini­rai cet arti­cle en notant que de petits pan­neaux à l’entrée du park­ing de Court-Champ indiquent que le site sera à nou­veau util­isé pour une man­i­fes­ta­tion privée agendée au jeu­di 9 juin 2022. Il est à espér­er qu’une meilleures com­mu­ni­ca­tion et signalisation/sécurisation routière autours du site pri­maire de Court-Champ sera mise en place à cette occa­sion. Affaire à suivre.

Vir­ginie Fern

Con­seil­lère Com­mu­nale Echal­lens Autrement

Dernier Conseil de l’année

Au pro­gramme des fes­tiv­ités, la présen­ta­tion par la com­mis­sion des finances (COFIN) du bud­get 2022 et l’augmentation du pla­fond d’endettement. Nous avons égale­ment reçu le pro­gramme de lég­is­la­ture de la Munic­i­pal­ité mais à pri­ori il n’est pas cou­tume d’en faire un point de dis­cus­sion à l’ordre du jour!

Réponses de la Municipalité — interpellations du 11.11.21

Céline Müller a pris la parole afin d’y répon­dre. Sa réponse était en demi-teinte. Après avoir rap­pelé les règles en vigueur, Mme Müller a juste indiqué la volon­té de pra­ti­quer des con­trôles inopinés chez les privés afin de s’assurer que le règle­ment com­mu­nal est bien appliqué lors d’abattage. Vœu pieux mais qui ne donne aucune garantie de préser­va­tion des espèces pro­tégées sur le domaine privé.

Serge Bor­nick a finale­ment répon­du à cette deux­ième inter­pel­la­tion adressée ini­tiale­ment à Céline Müller. A la ques­tion con­cer­nant un plan de mobil­ité douce, nous avons com­pris que celui exis­tant devait suf­fire. Selon notre syn­dic, le ser­vice tech­nique prend en con­sid­éra­tion la mobil­ité lorsqu’un per­mis de con­stru­ire est octroyé. Finale­ment, nous ne saurons pas si ce thème est traité au niveau du plan directeur com­mu­nal et le plan par­tiel d’affectation soumis plus tôt dans l’année au can­ton. Dans le cas des deux inter­pel­la­tions, l’occasion ne nous a pas été offerte de réa­gir à ces réponses.

Budget 2022

Brigitte Del­ley, Prési­dente de la COFIN et mem­bre de l’Entente, nous a présen­té la mou­ture 2022 du bud­get. Avec une pro­jec­tion d’un mod­este béné­fice de CHF 115,000.00, elle a passé en revue les dif­férents élé­ments qui com­posent ce bud­get. Vir­ginie Fern (EA) a ouvert les dis­cus­sions en faisant remar­quer à la Munic­i­pal­ité qu’en 12 ans, les coûts de l’administration générale avaient qua­si­ment dou­blés pas­sant de 2 mios à 4 mios en 2022. La ques­tion de fond était de savoir à quel moment cette courbe ascen­dante pour­rait se sta­bilis­er. Notre syn­dic a con­cédé que l’augmentation était le résul­tat d’une part de la réor­gan­i­sa­tion interne suite à divers départs et de nou­veaux engage­ments, d’autre part. Corinne Far­quhar­son a évo­qué le nou­veau plan compt­able MCH2 que les com­munes à terme devront adopter et qui est moins tolérant en ter­mes d’endettement, le syn­dic a rétorqué qu’Echallens béné­fi­ci­ait encore aujourd’hui d’un pat­ri­moine financier con­séquent et qui n’était pas val­orisé à sa valeur marchande dans les comptes. L’assemblée a été invitée à se pronon­cer sur l’acceptation de ce préavis et, à la majorité, le bud­get 2022 a été accepté.

Plafond d’endettement

En deman­dant le relève­ment du pla­fond d’endettement à 90 mios, la Munic­i­pal­ité s’octroie une marge de manœu­vre d’environ 12 à 13 mios au cas où une oppor­tu­nité d’acquisition se pro­duirait ou si la néces­sité les oblig­erait à déblo­quer des sommes impor­tantes. La COFIN a indiqué vouloir observ­er un pla­fond d’endettement virtuel à 77 mios tout en sou­tenant le relève­ment du pla­fond d’endettement afin d’éviter que la Munic­i­pal­ité ne doive négoci­er ultérieure­ment avec le can­ton si néces­saire. L’assemblée, à sa majorité, a accep­té le préavis.

Interpellation installations de la téléphonie mobile 5G

Marc Mueller (EcoC­it) a demandé à la Munic­i­pal­ité leur posi­tion sur le sujet, quels étaient les moyens pour s’y oppos­er et finale­ment, si les autorités sou­tiendraient les habi­tants dans une telle démarche. Notre syn­dic y répon­dra lors du prochain Conseil.

Divers

Par la voix de sa prési­dente, Echal­lens Autrement a émis le vœu de main­tenir la séance du Con­seil du 27 jan­vi­er prochain afin d’évoquer au sein du lég­is­latif divers thèmes d’actualité liés à notre com­mune dont la mobil­ité douce. Echal­lens Autrement n’a obtenu ni le sou­tien du Prési­dent, Robert Tye (SVI-EcoC­it), ni celui des autres partis.

Le Con­seil s’est ter­miné au Château avec un apéri­tif de fin d’année par table de 4, mesures COVID obligent !

Echallens Autrement