Journal de campagne de Corinne Farquharson
Candidate d’Echallens Autrement pour le Conseil communal et la Municipalité

Mardi 2 mars
Aujourd’hui, nous avons reçu un courriel d’un Challensois dépité suite à une balade pédestre dans notre bourg: «Quelle stupéfaction et quelle tristesse de constater tout au long de mon parcours, que mon regard est attiré par des détritus partout, je dis bien partout. Bouteilles en PET jetées en pleine rue, en forêts, au bord des cours d’eau, en bordure de champs cultivés ou non. Un nombre incalculable de canettes de sodas sont négligemment balancées sur le domaine public aussi bien que dans des propriétés privées, des masques COVID en veux-tu en voilà, des restes de nourriture et papiers gras à la pelle et j’en passe.»
Le confinement n’est certainement pas étranger à ce phénomène, je l’évoquais déjà a propos des détritus de la place de la gare. Notre population est grandissante, l’anonymat de notre ville en devenir permet des comportements moins vertueux, une campagne de sensibilisation s’impose. Il n’y a pas que les océans qui souffrent.
Pour ma part, ce matin, je n’ai pu réprimer un klaxon à l’attention de l’automobiliste qui me précédait et qui venait de balancer son mégot par la fenêtre. Là aussi, un travail de sensibilisation serait nécessaire ou un petit séjour au pays du soleil levant… Il paraît que dans la version zen du bouddhisme, les tâches quotidiennes comme le nettoyage et la cuisine sont considérées comme des exercices spirituels, au même titre que la médiation.
Comme disait Patrick Morier-Genoud dans un précédent journal, nous avons tous à apprendre des uns et des autres, d’ici ou d’ailleurs du reste.