Journal de campagne d’Antonio Cifelli
Candidat d’Echallens Autrement pour le Conseil communal
Mardi 23 février
J’entends beaucoup parler d’environnement. Il faut préserver les ressources, rouler à vélo, recycler… Tout le monde y va de sa recette et je trouve ça très bien.
Pour moi, l’environnement c’est Echallens. J’y cours souvent à travers bourg, champs et forêts. J’adore ça et j’en prends soin à ma manière, je ne jette pas mes déchets au sol, etc. Bref je me conduis bien.
Mon environnement c’est aussi le bourg lorsque j’y fais mes courses, m’y balade, m’y distrais, et là aussi je fais de mon mieux pour que cet endroit reste agréable à vivre.
Mais parfois, c’est très difficile de faire le bon choix. Par exemple, le recyclage de mes déchets. Une idée de génie, mais que je peine à concrétiser, moi mâle dans la quarantaine en presque pleine possession de mes moyens. Alors je n’arrive pas à imaginer comment fait une personne dans la force de l’âge et pas aussi mobile que moi.
D’un autre côté je soigne particulièrement mes relations et interactions avec les autres. Voisins, employés communaux, commerçants et j’en passe; j’adore cette proximité avec l’autre et les liens que je crée dans cette commune.
Mais pour que cela dure, Echallens doit rester une commune à taille humaine où il est facile de tisser des liens. Il est donc nécessaire d’accompagner sa croissance de manière réfléchie. En maîtrisant les coûts, la densité de la population et bien évidemment en préservant les espaces vert qui rendent la vie si belle à Echallens.
Sinon nous risquons, un jour de porter un t‑shirt I love Echallens, oui, mais quel Echallens? Celui d’avant ou celui que nous aurons malgré nous créé par ambition ou inaction?