La fin ne justifie pas les moyens

Jour­nal de cam­pagne de Patrick Morier-Genoud

Toutes les can­di­dates et tous les can­di­dats — y com­pris celles et ceux d’Echal­lens Autrement — ont présen­té des plats alléchants. Les électeurs ont main­tenant cinq ans pour véri­fi­er s’ils tien­nent leurs promesses.

Mer­cre­di 24 mars

La cam­pagne élec­torale n’est pas tout à fait ter­minée, mais on peut déjà en tir­er quelques enseigne­ments.  Pour la plu­part d’entre nous – je par­le bien sûr de mes amis d’Echallens Autrement – c’était une pre­mière. La décou­verte d’un moment par­ti­c­uli­er, où des per­son­nes appar­tenant à la même com­mu­nauté con­fron­tent leurs idées sur la manière de gér­er et de préserv­er les intérêts de celle-ci.

Que voulons-nous pour Echal­lens? Com­ment agir pour le réalis­er? C’était, en gros, ce que les can­di­dats des dif­férents par­tis et mou­ve­ments se présen­tant pour le Con­seil com­mu­nal et pour la Munic­i­pal­ité ont ten­té d’expliquer aux électeurs.

A par­tir de là, il y a plusieurs styles, plus façons de faire. Beau­coup de belles phras­es et de promess­es, des dis­cus­sions dis­crètes, des alliances stratégiques… Il y a ceux qui veu­lent impos­er leur vision, ceux qui préfèrent la dis­cus­sion et la con­cer­ta­tion. En fonc­tion de ses moyens financiers, chaque par­ti ou mou­ve­ment a déployé plus ou moins en grand ses affich­es, ses annonces dans la presse, ses prospectus.

Il y a eu des dis­tri­b­u­tions de cakes, de man­darines, de biscuits…

Cha­cune et cha­cun a inter­prété les règles édic­tées en début de cam­pagne à sa manière, les a plus ou moins respectées. 

Com­prenez-moi bien, je ne vais ici ni juger ni com­menter ce qu’ont fait les autres par­tis ou mou­ve­ments. Tout ce que je peux dire, c’est qu’à Echal­lens Autrement — comme sans doute chez nos con­cur­rents, nous avons ten­té de men­er une cam­pagne qui respecte nos valeurs, qui nous ressemble.

S’il y a bien une chose dont nous sommes per­suadés, c’est que la fin ne jus­ti­fie pas les moyens. Que c’est par les actes que l’on com­prend qui est qui.

C’est ça la poli­tique: des actes. Les paroles, elles, peu­vent fleurir le temps d’une cam­pagne élec­torale puis très vite se fan­er face à la réalité.

C’est pourquoi il est impor­tant que celles et ceux qui les élisent puis­sent en tout temps deman­der des comptes aux femmes et hommes aux­quels ils con­fient la tâche de pro­téger leurs intérêts. Impor­tant qu’ils puis­sent les ques­tion­ner, obtenir des répons­es et, surtout, obtenir des actes. 

A Echal­lens Autrement, nous avons con­science que durant les cinq ans qui vien­nent, nous devrons prou­ver à nos élec­tri­ces et à nos électeurs que nos paroles n’étaient pas des coquilles vides. 

Echallens Autrement