Journal de campagne de Corinne Farquharson
Candidate d’Echallens Autrement pour le Conseil communal et la Municipalité
Dimanche 14 février
Ce matin, Patrick Morier-Genoud passe à la maison, nous devons préparer notre vidéo de présentation. On en parle depuis le mois de novembre, mais il y a tant de choses à faire que nous en avons un peu négligé nos candidatures à la Municipalité. Pourtant, le sujet nous tient à cœur.
Se présenter au législatif, c’est bien, mais l’exécutif permet de s’assurer que le dialogue et les débats auxquels nous aspirons puissent bien avoir lieu. Et puis, il s’agit d’une suite logique, autant pour Patrick que pour moi. Notre intérêt pour la politique ne date pas d’hier: Patrick s’est impliqué dans la vie associative via l’Association pour la Sauvegarde d’Echallens, et moi au Conseil communal lors de la législature 2011–2016. Nous avons eu le temps de nous forger une opinion sur le fonctionnement de nos institutions locales, le temps de nous convaincre qu’une pluralité d’opinions au sein de la Municipalité est plus que jamais nécessaire, alors que notre commune entame une mue importante de bourg à ville.
Richard nous rejoint le temps d’un thé: on parle de politique, on évoque la documentation des différents mouvements et partis en lice pour les élections. Un élément a attiré son attention dans la luxueuse plaquette de l’Entente qui, dans sa vision pour Echallens, aspire à des finances saines et maîtrisées. Est-ce en lien avec la situation financière actuelle? En effet, il a lu dans L’Echo du Gros-de-Vaud du 2 octobre dernier que l’argent de la vente du terrain pour la construction du gymnase serait rapidement encaissé et permettrait à la commune de financer l’aménagement de la Place Basse du château, ce qui laisse penser que cette vente était une nécessité financière.
Il a également lu dans le préavis concernant la création par la commune d’une société anonyme dans le cadre du financement des panneaux photovoltaïques aux Trois-Sapins: «au vu de l’endettement de la commune, la solution d’un financement participatif s’était rapidement imposé…»
A priori, les finances saines appartiennent bien à une «vision». Mais L’Entente n’avait-elle pas déjà la même pour l’actuelle législature?