Sous la pluie et masqués, mais avec le sourire

Journal de campagne de Corinne Farquharson

Can­di­date d’Echallens Autrement pour le Con­seil com­mu­nal et la Municipalité

Same­di 30 janvier

5 heures du matin, le réveil n’a pas eu le temps de son­ner, je suis déjà débout. Un coup d’œil sur le portable, pas de mes­sage de mes jeunes, les portes des cham­bres sont fer­mées, tout va bien de ce côté-là, je vais pou­voir vaquer à mes occu­pa­tions dans le silence de la mai­son, un moment que j’apprécie particulièrement.

Retour au portable: Anto­nio Cifel­li nous a envoyé un mes­sage plutôt énig­ma­tique la veille, nous deman­dant si nous pos­sé­dions une pièce de vête­ment spé­ci­fique: je lui envoie un point d’interrogation en retour. A Echal­lens Autrement, nous avons peu de moyens mais les idées fusent, tout le monde s’ex­prime. Peut-être parce que per­son­ne n’a le sen­ti­ment de détenir la vérité à lui tout seul. Je me réjouis de décou­vrir ce que va nous pro­pos­er Antonio.

En atten­dant, je con­sulte le mes­sage de Flo­rence Ethenoz qui nous a con­coc­té le pro­gramme des activ­ités de la semaine à venir, et je véri­fie l’horaire qu’elle a établi pour notre présence à la déchet­terie de la Clopette, où les par­tis et mou­ve­ments se présen­tant aux élec­tions peu­vent ren­con­tr­er la pop­u­la­tion à tour de rôle. C’est Elis­a­beth Bavaud et moi-même qui nous y ren­dons dès 9h15. Nous sommes accueil­lies par Messieurs Rus­si et Pol­lien, respec­tive­ment délégué à la santé/sécurité au tra­vail et assis­tant de sécu­rité publique à Echal­lens. Ils avaient instal­lé une tente, une table, et mis à dis­po­si­tion de chaque par­ti un chevalet pour dis­pos­er nos affich­es. Mer­ci Messieurs!

Il pleu­vine mais il ne fait pas froid, les voitures défi­lent, la plu­part des con­duc­teurs s’arrête volon­tiers quelques min­utes pour échang­er, l’accueil est bien­veil­lant. Avec Babeth, nous prenons beau­coup de plaisir, et c’est presque à regret que nous cédons nos places à Christophe Zaugg et Patrick Mori­er-Genoud qui assurent la per­ma­nence de fin de mat­inée. Mesures Covid oblig­ent, seul deux représen­tants par par­ti peu­vent se trou­ver sur place simul­tané­ment et nous ne pou­vons ni offrir à boire ni à manger; la con­vivi­al­ité en prend un coup mais c’est ainsi!

Mal­gré un temps maus­sade, le bilan de la journée est très posi­tif; la mienne est ter­minée, je vais pou­voir me rep­longer dans mon bouquin, je suis aux anges…